Saint-Gervais (F- 30 200)
Résumé chronologique Etat au 19
juin 2000.
par Antoine Schülé de Villalba
Cette rapide chronologie fournit les éléments historiques ayant été
rassemblés par mes soins, lors du changement du millénaire. Le style en est
télégraphique par nécessité. J’ai développé, en plusieurs conférences et
expositions, certaines pages de ce passé qui a permis à cette commune d’être ce
qu’elle est aujourd’hui: elle a un saint protecteur connu pour deux
mérites particuliers qui, je l’espère, seront aussi efficaces pour tous les
habitants de ce lieu !
En cas d’emploi de ce travail de recherches, merci de mentionner
l’auteur, la source et, si par courtoisie, vous l’avisez,
il pourrait même fournir les éléments nouveaux
qu’il a réunis depuis juin 2000,
année où il a offert,
gratuitement, aux saint-gervaisien(ne)s, de naissance ou de cœur,
une exposition illustrant ces
pages d’histoire.
***
Au commencement était
la mer,
il y a 100 millions d’année.
.
Ensuite, un fjord
devint l’actuelle vallée de la Cèze.
Imaginez-vous au
rocher de la Caselle (une île en
fait) avec les flots
qui battent la
falaise à vos pieds !
Des fossiles de flore
marine, de coquillages et de poissons,
à La Moute, aux Perrières, à Boutari,
témoignent de ce
temps où St. Gervais était un monde
aquatique.
Environ 3500 ans avant
Jésus-Christ
Voici que commence l’histoire des
« manjo-loup » ou des
« mange-loups », sobriquet
attribué aux natifs de ce lieu :
Ossuaire de Coste-Rigaude.
Perles, bijoux, grattoirs,
poteries.
Attestation de la plus ancienne d’une
présence humaine sur la commune de St. Gervais, à ce jour.
Ier et IVeme siècle
Les Malins : au sud-est, présence
d’une tuilerie attestée par des briques,
des tuiles, des tessons de
poterie. Première fabrique connue à ce jour.
Frise en calcaire figurant
les parties antérieures de deux taureaux
et l’arrière–train d’un
animal non-identifiable.
Attestation d’une activité
pastorale.
Monnaies.
Le Pigeonnier :
fragment d’une frise romaine, de l’époque augustéenne
élément d’un entablement avec feuilles et fruits d’acanthe.
Eglise : Cippe funéraire du second
siècle ap. J.-C.
« Aux dieux mânes de Marc Julien
Vinicius, de la tribu de Voltinia ».
A ce jour c’est l’un des 7 plus
anciens noms connus
d’un habitant de St. Gervais.
Colonnes romaines au centre du chœur.
Maison des sœurs trinitaires :
Cippe, IIeme s. ap. J.-C.
« Aux dieux mânes de
Marcus Vinicius Cominianus,
de la tribu de
Voltinia »
2eme
cippe, IIeme ou IIIeme s.
« Aux dieux
mânes de Severius Servandus et
de Severia Errotis, la mère Patula »
Les deux premiers prénoms féminins connus à St. Gervais.
Erro est un nom d’origine basque signifiant robuste.
Patula
est un nom latin signifiant grand pied.
Maison E. Tinel :
cippe funéraire
« Aux dieux mânes de
Quintus Avillus, son père très aimé,
Junius a élevé cette
pierre »
Maison Puech Ste Marie :
fragment d’autel avec attributs de Jupiter :
roue à huit rais
sur une face
serres et
extrémités des ailes de l’aigle sur une autre.
Premier monument
religieux gervaisien connu.
Monnaies découvertes : Agrippa (63-12), Néron (54-68),
Vespasien (69-79),
Hadrien
(117-138), Lucille (fille de Marc-Aurèle) (147-183),
IVeme siècle
19
juin 386 : Découverte des corps de saint Gervais et de saint
Protais
à Milan
(Italie) par saint Ambroise (qui en parle dans ses « Epîtres »).
Cette découverte est attestée par
saint Augustin
dans les « Confessions » et « La
Cité de Dieu ».
Au Veme siècle, une église
construite à Rome lui est dédiée :
il est
réputé pour chasser les mauvais
esprits et
pour rendre la vue aux aveugles.
390 : Deux fragments d’art
religieux trouvés dans le sous-sol de l’église attestent qu’un édifice
religieux s’élevait déjà à cette époque.
L’un est la frise de sarcophage, encastrée dans le mur de
l’église qui devait être celui d’un évêque. M. Charmasson la date avec
certitude aux environs de 390.
L’autre qui se trouvait dans l’ancien prieuré, est une
pierre rectangulaire représentant une orante. Elle est datée soit de la fin du
IVeme siècle ou soit plus probablement du début du Veme siècle par M. Charmasson. Une visite au Musée d’Arles
antique confirme cette hypothèse.
Sous les bases de l’abside actuelle, les fondations de
cette époque pourraient se découvrir.
400
Chapelle wisigothique de Haut-Castel : Saint Victor de Castel.
Elle est desservie par la
communauté de Saint-Gervais jusqu’à la Révolution.
Le Ve siècle est
l’apogée du royaume wisigoth.
407 : Crocus, roi
des Vandales ravage la région. Les chrétiens sont massacrés.
412 : Invasion des
Wisigoths. La toponymie en garde souvenirs :
Boutari :
Il s’agit d’un nom germanique : bod- :
messager, -hard : fort.
L’Aube
devait être à l’origine Aubé (prononciation
de la fin du Moyen-Age)
pour Aubert qui a donné le nom de famille attesté encore de nos jours.
Nom d’origine germanique : Adalbert est devenu, sous les francs, Aubert ;
adal- signifie noble, -bhert
signifie célèbre.
Rigaude :
nom germanique : ric :
puissant et wald : gouverner.
500
C’est le
siècle de la tentative d’occupation franque.
533-585 : Guerre
perpétuelle entre Francs et Wisigoths, ces derniers l’emportent.
700
17 juillet 712 : Fin du royaume des Wisigoths.
729 : Invasions
des Sarrasins durant 13 ans : villes et campagnes sont ravagées ;
massacres
de chrétiens et églises pillées (saint Victor de Castel).
Nombreuses
tombes sarrasines derrière la Cave coopérative, Malins, jusqu’à Haut-Castel.
Reconnaissables par la couverture en tuiles des
tombes.
Octobre 732 :
Victoire de Charles Martel sur les Sarrasins à Poitiers.
737 : Les Sarrasins
sont chassés d’Avignon.
IXe et XI siècle
La base du mur extérieur de l’abside de l’église pourrait
être de la période carolingienne.
925 : Les scythes (Hongrie)
envahissent et pillent la région.
Le chœur de l’église est certainement au plus tard du XIe
siècle.
1200
1261 : B. de Fontezeia, Fontézy faussement appelé Fantaisie
(Notes Ménard, no 13823, Bibliothèque
de Nîmes)
1300
1348-9 : Peste
Noire.
1359 : Menaces militaires anglaises
contre la région.
1362 : Ravages des Grandes
Compagnies.
1374-5 : Famine.
1384 : Le dénombrement
de la sénéchaussée parle de Sanctus
Gervasius.
Il est possible que la commune ait porté
précédemment un autre nom d’origine romaine : une piste à rechercher Ferrare (selon une ancienne carte du Fort de Salses),
ce nom désignait des terres fertiles, au point de rendre
inutile la jachère.
24 mai 1391 : Jean
André est nommé premier viguier à Bagnols, il est coseigneur de Sabran et de
Saint-Gervais.
1382-1383 : Révolte
des Tuchins : adhésion
populaire (seigneurs, artisans, agriculteurs) au départ car il s’agit de
soulager le peuple de la gabelle sur le sel que le roi, à la demande des
Communes, vient d’abolir mais que des percepteurs prélèvent malgré tout.
Les Tuchins sont revêtus de la jaque (habit court et serré que le roi
Charles VI portait volontiers) et serré à la ceinture par un cordon rouge. Ils
possèdent étendard, sonnent de la trompette, de la cornemuse et du cornet.
Ils luttent contre les Anglais et
les seigneurs qui pactisent avec eux.
Ils s’emparent à Saint-Gervais de
la récolte de blé qu’ils revendent à raison d’1 franc la salmée.
Gaudonet, lieutenant du vicomte
de Beaufort, mène la lutte contre les Tuchins à Pont-Saint-Esprit et à Bagnols
et ses environs. Les représailles sont terribles à Saint-Gervais. L’église et
de nombreuses maisons sont incendiées ; des habitants sont cruellement
torturés. Jean Maistre a les oreilles arrachées avec des tenailles.
Fin du XIVe s. : Reconstruction de l’église. Le
clocher quadrangulaire avec flèche octogonale est de cette période.
1400
1406 : Election
des deux collecteurs de taille de la commune.
1409 : Choix d’un bannier (celui
qui exerce la justice locale) et adoption de la réglementation de la chasse.
1409-1410 : Pillages
et destructions par les lombards (Italie).
1419 : Engagement pour les Armagnacs contre
les Bourguignons
13 mai 1421 :
Allègements par le Dauphin des contributions dues par la Commune pour
compenser les «allées et chevauchées » qui ont
détruit
blés, avoine, foin, bêtes.
(Lettres patentes)
(Histoire du Languedoc, T. X,
col. 2006)
18 janvier 1452 :
St. Gervais dépend de deux suzerains :
le roi représenté par le viguier de
Bagnols et le prieur de Goudargues.
(Notariat de Pons Vincens, Bagnols.
Folio 62 et suivants)
Droit de
chasse : le prieur et seigneur de Goudargues, dom Reymond de Minolan,
revendique son droit de chasse sur les terres de St. Gervais.
Les notables
de la commune sont : Guillaume Tron, Rostaing de Cassagnoles, Pierre
Calvin, Jean Chaumette, Guillaume Martin, Pierre Bodet. Le syndic de Bagnols,
Raymond Fabre, fixe en accord avec ceux-ci la redevance annuelle de chasse à 30
lapins et 2 lièvres, moitié au viguier de Bagnols, moitié au prieur.
Janvier 1464 : Dom
Jacques-Jean Donat succède à dom Jean de Royols comme prieur de St. Gervais.
1470 : Un des coseigneurs de Bagnols, Antoine de St. Michel
d’Euzet établit un bail avec 5 habitants de St. Gervais pour extraire l’or de
pailhole d’un gravier situé au quartier de la Lone, à la condition de s’en réserver un quart.
1485 : Guiraud de la
Bruyère, lieutenant du sénéchal, se rend à St. Gervais avec l’avocat et
procureur du Roi Charles VII. Il examine le terroir et inféode la juridiction
de St. Gervais à Antoine de Bagnols, seigneur de St. Michel d’Euzet, sous un
cens annuel de huit livres tournois et vingt livres d’entrée.
1500
7.8.1503 : Antoine
de Bagnols, seigneur de Bagnols et de Saint Michel d’Euzet, de Saint-Laurent de
Carnols, de Saint-Gervais et de La Roque fait donation de la terre et de la
seigneurie de Saint-Gervais à François de Guasc, fils de Pierre de Guasc et
d’Aragonde de Bondillon qui, veuve, avait épousé en secondes noces Antoine de
Bagnols (28. 1.1499).
1510 : Nomination d’un baïle, chef des notables qui administre la
communauté, sur proposition des habitants avec l’accord du viguier royal et des
coseigneurs locaux. Il se nomme Symon Bouchier.
1525-1530 : Début du
protestantisme dans les Cévennes.
11 mai 1525 :
Etienne Lardon est le second baïle connu. Il est présent à la signature d’un
compromis entre François de Gasc, seigneur de St. Gervais et Me Simon Blisson,
notaire royal de Bagnols.
18 octobre 1528 : Le
prieur-curé de St. Gervais s’appelle Louis d’Artiffel.
1550 : Le four banal de St. Gervais, four
public et obligatoire, appartient au prieur du lieu qui prélève une redevance
de 1 pain sur 30. Il se trouvait probablement adossé au nord de l’église
actuelle.
(Archives du Gard : C 1323)
Seconde moitié du XVIe s. : De Guasc de Saint-Gervais est
consul de Bagnols.
1575 :
Un de Guasc, avec 12 ou 15 hommes à cheval, est chargé par Henri III, de
l’arrestation de Bussy d’Amboise, connu pour son courage, ses duels, son amour
pour la reine de Navarre. Bussy lui échappe par miracle, à la sortie du Louvre.
Juin
1575 : Louis de Béranger de Guasc déclare à Henri III, roi de
France, qu’il est prêt à obéir à un ordre du roi pour arrêter le duc d’Alençon,
frère du roi et qui cherche à s’établir sur le trône.
12
mai 1588 : Pour Henri III, à Paris, Olphan de Guasc commande la
compagnie française qui est au petit Châtelet, en tête du Petit-Pont. La
journée des Barricades finit au profit du duc de Guise.
23
décembre 1588 : Olphan de Guasc participe avec les 45 conjurés à
l’exécution du duc de Guise (celui de la St. Barthélémy et qui avait ordonné le
meurtre de l’amiral Coligny en 1572).
24
décembre 1588 : Le capitaine de Guasc procède avec ses soldats à
l’exécution de Louis de Lorraine, cardinal de Guise, archevêque de Reims.
1595 : Antoine Tron,
baïle de St. Gervais.
Jean Chapus, Nicolas Coste sont les
consuls.
Suite
au logement d’une garnison des soldats royaux, appelé «gendarmerye », à
St. Gervais lors de la Ligue, et à un différend avec des consuls de Sabran, des
syndics et conseillers sont nommés. Les syndics et conseillers venaient en aide
aux agents du seigneur, les consuls, en tant que représentants de l’ensemble
des habitants de la commune qui les avaient élus et mandatés. Leur élection
était liée à l’accomplissement d’une mission comme la représentation lors de
procès qui pouvaient être fort long.
Les syndics et conseillers élus
sont à cette date : Jacques Gineste, Bertrand Gailhard, Alexi Nicols,
Pierre Gailhard, Henri Cassagnoles, Jehan Nogier, Jacques Bouchier.
(Notariat de Paul Périer,
Bagnols, an 1595, folio 106)
A cette date, on parle pour la
première fois des casernes de St.
Gervais.
1600
1606 : Décès du prieur Nicolas de
Rove.
4 mars 1607 : Mgr de
Vignes, évêque d’Uzès, met en possession de son bénéfice le nouveau prieur,
Paul de Froment, prêtre et docteur en droit de la ville d’Uzès, nommé
canoniquement par le Pape Paul V, le six des calendes de décembre 1606. La
cérémonie d’installation a lieu le 25 avril 1607.
(Notariat de Jean Cavènes,
Bagnols)
1607 : La maison
forte de la famille de Guast de St. Gervais est transformée en château, sous
son apparence actuelle (tour, portail d’honneur, cheminées, dépendances,
jardins).
17 mars 1629 : 700 à
800 soldats du Régiment de Normandie traversent Bagnols et couchent à St.
Gervais dans les casernes.
16 et 17 juillet 1629 :
Après la paix d’Alès, Louis XIII loge à Bagnols chez M. d’Augier ; M. de
Gasc reçoit Richelieu.
26 août 1629 : Fléau
de la peste jusqu’à Bagnols.
Une barrière est établie au Pont de Castel.
St. Gervais est protégé de la peste et
en reconnaissance de cette préservation,
une
confrérie de St. Roch se constitue.
1631 : La famine
provoque une hausse des prix : le quintal de châtaignes est vendu 4 livres
10 sols, l’eymine de froment à 46 sols, le pot de vin de pays est à 2 sols.
Juin et juillet 1638 :
Des compagnies des Régiments du Roure, de Normandie, du Languedoc et une
compagnie de chevau-légers de Montserrat sont logés successivement aux casernes.
1642 : Les
chevau-légers de Richelieu et les régiments du maréchal de la Meilleraie ainsi
que des prisonniers espagnols sont logés à St. Gervais.
Les officiers sont logés dans
deux maisons, l’une près de l’église et l’autre sur la route, chez M. Jehan
Dugas qui fut payé 840 livres, le 23 décembre 1640.
(Archives du Gard E 1063)
1646 : Mission des
prêtres de St. Joseph de Lyon se fait à St. Gervais, à la demande du prince
Armand de Conti, gouverneur du Languedoc et seigneur de Bagnols.
16 juillet 1648 : Il
est fait mention pour la première fois d’une maison de commune.
Auparavant,
les réunions se faisaient devant la porte méridionale
de l’église ou à l’entrée du cimetière, sur la rue, qui se trouvait au sud de l’église. Les actes officiels se
signaient chez le consul ou le baïle ou encore le notaire royal.
1er janvier 1664 :
Consuls élus ce dimanche, en la maison communale, en l’absence du baïle, sous
la présidence du plus ancien conseiller Alexandre Tron : Elie Anncogne
(?), Bastian Court, qui succèdent à Guilhaume Tron et Guilhaume Chalin.
1670 : Fondation de
la confrérie de saint Sébastien. Ses statuts portent la signature du Vicaire
Sconin (oncle de Racine). Dévotion particulière au saint sacrement
(illumination de cierges) ; aide spirituelle et pécuniaire aux malades de
la confrérie.
1677 : L’Europe
connaît la guerre. St. Gervais est une ville étape aux troupes de passage sur
la «Grande Route ». Tous les habitants y contribuent par des payements en
espèces (vivres, fourrages) ou en argent. La subsistance de la cavalerie est
une charge particulièrement lourde. Il y a manque de pain, de vin, d’avoine et
de paille…Les casernes reprennent du
service.
1690 : La
concentration des Réformés (23’000 dans le diocèse d’Uzès) est considérée comme
une menace militaire par Louis XIV. Les troupes manquent. Le roi constitue 52
nouveaux régiments en Languedoc, dont 5 dans le diocèse d’Uzès. M. de Gast de
Saint-Gervais lève un régiment de 6 compagnies et un détachement de 60 hommes.
1692 : Jusqu’à cette
date, les consuls étaient nommés par les habitants : Antoine Bruguier et
Louis Ramier sont deux propriétaires à assurer cette fonction élective. A
partir de cette date, les consuls sont nommés par le roi et cette charge
s’achète. Le premier consul devient maire perpétuel.
Juin 1693 : De Guasc
de Saint-Gervais devient le premier consul. Il se fait suppléer dans l’exercice
de ses fonctions par des officiers ordinaires.
1694 : Compois de St. Gervais. Les cultures assurent la
subsistance de la population (qui achète le moins possible et vend le surplus
éventuel).
Paysage gervaisien en ce
moment : jardins au sud du village, culture des céréales (seigle,
froment, orge, touselle - blé précoce sans barbes -, sarrasin –blé de couleur
noir-), prairies (dues à la jachère) et culture de chanvre (Canabories) dans la
plaine ; vignes sur les coteaux (avec oliviers entre des ceps dispersés et
variés), les faïsses sont à l’abri du vent pour les oliviers ; bois en
exploitation et pâturages pour les troupeaux (moutons, chèvres, porcs). Mulets
et ânes en nombre ; chevaux et bœufs sont plus rares.
Les vignes les plus
anciennes : Bayne, Grand Font,
Maruel, Peyron, Puech Sainte Marie.
1699 : Le sieur
Bayle est maître d’école à St. Gervais pour un salaire de 120 livres. Un régent
lui succède et a pour nom Noëlle.
1700
1. 3. 1701 : Un prêtre Jean Marcy est accepté
par la commune pour donner l’enseignement et seconder le prieur de la paroisse
pour la somme de 100 livres et la chambre de classe lui est mise à disposition
gratuitement. Il ne reste pas longtemps car un sieur Brunet le remplace
quelques mois.
1702 : Un ecclésiastique
Desmarais reprend l’école.
1702 à 1704 : lutte
contre les camisards.
Militairement,
la Cèze est gardée comme une limite à ne pas franchir. M. de Julien fait garder
le pont de La Roque par des compagnies bourgeoises de Pont-Saint-Esprit. Les
bacs de Goudargues, Saint-André et Montclus sont coulés. Des bandes de
camisards passent quand même : une compagnie de cadets de Lacroix,
commandés par M. d’Ornac les repousse par-delà Sabran et Saint-Gervais.
Octobre 1703 :
Saint-Gervais est gardé nuit et jour. Des murailles de sable et de chaux sont
élevées en vitesse. Une meurtrière est faite au-dessus de l’entrée de l’église
où devait se réfugier la population. Les sections de l’armée de Cavalier sèment
la désolation dans le pays et commettent de nombreux sévices : massacres,
incendies, tortures.
1707 et 1708 : M. de
Guasc est colonel de la milice bourgeoise de Bagnols et ses environs et il leur
fournit les fifres et les justaucorps.
9 janvier 1709 : De
Guasc de Saint-Gervais fait passer en revue toutes les compagnies bourgeoises à
Bagnols. A chaque homme, il distribue 5 sols.
15 février 1711 : Le
registre de délibérations communales note qu’il y a besoin d’enseignant car un
grand nombre d’enfants ne reçoivent plus d’instruction.
1720-1840 : Confrérie de saint Sébastien : activités
attestées. Après 1945, elle a encore existé quelques années.
1724-5 : Le sieur
Bausange est nommé pour une année maître d’école (il est appelé régent).
1726 : L’abbé
Blachère assure l’enseignement et la messe matinale des dimanches et fêtes pour
la somme de 150 livres. Son successeur sera un autre prêtre : Mercier qui
repart assez vite pour laisser la place à l’abbé Avit qui menace de quitter
Saint-Gervais si on lui fait toujours supporter la retenue du dixième de ses gages.
7 et 9 septembre 1731 :
La grêle détruit la vendange. Perte de plus de 1’000 livres.
5.10.1738 :
Ensevelissement dans l’église de Messire Joseph Denis de Guasc, seigneur de St.
Gervais, mort la veille, à l’âge de 80 ans.
1740 : Mgr
Bonaventure Baüyn visite la paroisse de St. Gervais au cours de l’automne. Il
ordonne de changer les Fonts et de refaire le pavage de l’église (qui était en
terre battue).
1741 : La taille de
Saint-Gervais porte 150 livres pour le régent et 12 livres pour la chambre d’école.
1751 : Date figurant
à l’intérieur et à l’extérieur de l’entrée du bori (cabane de pierres sèches), accompagnée des initiales CB.
Octobre 1753 : Mgr
Baüyn est reçu par M. le curé Lions. Il prescrit des réparations à la toiture
et aux murs de l’église.
1754 : Début de la
plantation du mûrier.
1755 : Fortes
inondations.
27 février 1755 : Naissance
d’Emmanuel Gervais Serviez[1]
(Roergaz de), fils de Pierre Roergaz de Serviez et de Marie de Court, capitaine
dans les armées du roi à l’époque de la Révolution, fit la campagne de l’armée
des Pyrénées, puis à l’armée du Rhin devint général de brigade et quitta
l’armée à la paix de Campo-Formio.
Préfet des Basses-Pyrénées le 13
ventôse an IX, il fut élu le 6 germinal an X, par le sénat conservateur et
député de ce département au Corps législatif. Il mourut à Paris le 19 octobre
1804, avant la fin de la législature, membre de la Légion d’honneur le 4
frimaire an XII, et commandeur de l’ordre de la Légion d’honneur le 25 prairial
suivant.
1760 : Magnin de
Gast devient consul de Bagnols.
30 mars 1765 : Louis
de Guasc de Saint-Gervais promet de donner en faveur de la construction de la
fontaine : 250 livres, pour achat de la maison Raymond Robert ;
l’emplacement de la maison joignante et détruite, achetée à Jean et Pierre
Chairet (père et fils) –là où est la fontaine- ; les sources qui
l’alimentent sans demander de droits ou des redevances. Les dons sont estimés à
la valeur de 580 livres.
1772 : Le curé Magne
fonde l’école des filles. L’enseignement est confié à une maîtresse Anne
Magalon.
8 décembre 1778 :
Attestation de l’existence de la fontaine à l’actuelle Place du lavoir (qui s’appelait Place du Château).
8 juin 1780 : Rédaction
de la Brevette, actualisation du Compois de 1694 : nouveaux propriétaires
et nouvelles estimations. Avec références à la pagination du Compois.
21.9.1782 : Décès de
Louis de Guasc de Saint-Gervais (84 ans).
1784 : La famille
Larnac fournit 4 eyminées de touselle (blé) à l’armée des Pyrénées.
1788-1789 : hiver
très rigoureux, toute la région connaît la disette : les jardins avaient
subi des gelées.
15.11.1791 : Mariage
de Joseph François de Plantin de Villeperdrix (25 ans) de Pont-Saint-Esprit et
de Catherine Augustine de Guasc de Saint-Gervais (16 ans).
1793 : Saint-Gervais s’appelle : Gervais-lez-Bagnols ( lez provient d’un nom latin : à
côté de).
1792 : L’abbé
Servier refuse de prêter serment et doit quitter Saint-Gervais pour se rendre en Italie.
1795 : M. Chairet,
maire de Saint-Gervais, fait partie de l’administration cantonale.
M. Cotton, habitant la commune, est
nommé commissaire du Directoire exécutif de Bagnols.
Mai 1797 :
Construction de la tour carrée de l’horloge : le menuisier Antoine
Bouschet a reçu l’adjudication. Les deux maçons qui y travaillent sont François
Charavel et Pierre Charavel. L’ouvrage est terminé au mois d’août.
5 .août 1797 :
L’abbé Servier revient à Saint-Gervais.
Selon la loi du 19 fructidor
(septembre), un mois après son arrivée, tous les émigrés ou prêtres insermentés
sont condamnés à mort s’ils ne quittent pas la France dans les 15 jours. Il se
refuse à partir. Un émigré pris était fusillé de suite et il suffisait que deux
témoins assurent son identité à la Commission militaire, composée de 7 à 9
hommes. La dénonciation est récompensée. Les lois et les législateurs ne sont
pas respectés par la population.
Il se cache du 1er
octobre 1797 à mars 1799. Il change fréquemment de domicile chaque
nuit. Il effectue des marches et contremarches. La population le protège et il
assure sa mission pastorale dans la clandestinité.
1799 : Décès d’Anne
Magalon dont la vie est considérée par les habitants comme un modèle de
sainteté.
Mars 1799 : Le
clocheton sonne pour la première fois les heures. L’horloge est de Joseph
Hebrard, à Barcelonnette, en Haute-Provence. M. Pierre Bertrand en était
l’agent et M. Pierre Tinel était son adjoint. Le clocheton a coûté 450 Fr. qui
ont été payés par une coupe de bois que les habitants de la commune ont fait
entre eux.
1800
1800-1850 : extension des terres cultivées.
8 avril 1800 : L’abbé Servier reprend ses
activités de prêtre de façon normale.
12 et 14 avril 1801 : Une gelée blanche occasionne
pour 18000 Fr. de dégâts. Nuit du dimanche 12 et mardi 14, la majorité de la
récolte de seigle est perdue. Les vignes et les mûriers sont aussi dépouillés
qu’au mois de janvier. Année presque sans vin. Les cocons ne sont guère bons,
ils sont «pointus », chute des prix de 30 à 32 sous. Les possesseurs de
cocon prennent grand soin de sauver la graine des vers à soie du 15 juin.
1803 : Louis André,
maire.
7 floréal 11 : Arrêté préfectoral pour le
traitement des instituteurs. L’instituteur sera payé et logé par la commune.
Les rétributions mensuelles suivantes seront acquittées par les parents
d’élève : ceux qui apprennent l’alphabet, 50 centimes ; à lire, 75
centimes ; à écrire, 1 franc ; à calculer, 1,50 franc.
1804 :
Instituteur : René Pierre Lecoq.
1806-1851 : Nombre
d’habitants passe de 564 à 753.
25 octobre 1806 :
Bénédiction de deux bénitiers en pierre de St. Gervais, taillé par Paul
Lavigne, père et son fils Jaques.
15.2.1807 :
Plantation d’une croix de mission en fer sur la place de la Fontaine, en face
du château.
Plus tard, elle a été déplacée à
l’actuelle place de la Croix Rouge.
22.3.1807 : Angélique, une cloche d’un poids de 276 livres, la plus grosse des
trois, celle au sud, est bénie. Elle provient de la fabrique «Jean,
frères » à Lyon.
1807 : Les oliviers
sont détruits par une forte gelée.
15.1.1809 : Antoinette, la cloche à l’ouest de
l’église actuelle, est bénie. Initialement, elle se trouvait à la chapelle des Célettes.
17.1.1809 :
Bénédiction de la chapelle du hameau des Salettes
(« Célettes » est une
graphie fausse ; 40 habitants), dédiée à St. Antoine Abbé, celui du 17
janvier, rénovée par M. Antoine Argillier qui y a construit un autel et fait
peindre un tableau représentant le saint.
5 et 6 juillet 1809 :
Teste, à la tête du 112e de ligne, contribue au triomphe de Wagram
(près de Vienne, en Autriche) avec Berthier (Prince de Wagram). Napoléon lui
octroie le titre de baron de Teste avec fonction de général.
1816 : Aménagements
de la rive droite de la Cèze par M. Collain,
sur domaine de Moncaud (Sabran).
Conséquence : triple déplacement du lit de la Cèze en défaveur des terres
de Saint-Gervais.
1817 : Chemin de
croix peint sur toile à l’église. Il a été placé ensuite à la chapelle saint
Antoine des Célettes. En juin 2000, il y a 5 toiles (dont une restaurée),
chacune portant nom de son donateur. Descente de croix : Marseille ;
Trois crucifiés : Sœur Servier ; Simon porte la croix :
Quittard ; Jésus porte sa croix : les filles de la
paroisse ; : Sœur Borie.
1820 : Deux toiles
offertes par Louis André (actuellement à la chapelle des Célettes) : Assomption de la Vierge, Ecce homo.
1821-1832 : Confrérie des Pénitents : activités
attestées.
1825 : Cadastre.
1827 : Elévation
d’une croix sur socle de pierre en face du chemin de la grand Font (autres
dates y figurant an VI, 1877, 1980).
1828 (février)-1829 (juin) :
Procès de la commune et des propriétaires saint-gervaisiens, riverains de la Cèze, contre M. Collain (écrit parfois
« Colin », « Collaire »), propriétaire du domaine de Moncaud (Sabran).
5 mai 1828 :
Acceptation communale pour achat du terrain de M. Jean-Joseph Ligonnes pour
nouveau cimetière, actuel terrain de jeux de boule (en remplacement de celui du
Sud de l’église).
1836 : Première restauration de l’église attestée par des écrits.
Elle ne possède qu’une seule nef et deux chapelles formant croix latine.
12 février 1837 : Union des propriétaires des
terres de Gourbeson, Les Plans, et le
Rajol pour entretien de la rive gauche de la Cèze (renouvelable tous les 10
ans).
1838 : Enlèvement du cimetière (plus utilisé depuis 1828) au sud
de l’église par les paroissiens, ce travail est effectué gratuitement.
En trois jours, le four banal,
attenant à l’église (au nord) est démoli et ses pierres viennent renforcer les
rives de la Cèze.
Le droit de
parcours et de vaine pâture est supprimé ; conséquence : en 1857, le
cheptel ovin diminue de moitié.
26 mai 1839 : J. B. de Teste
devient ministre de la Justice et des Cultes, puis des Travaux Publics. Le 4
septembre 1848, il se retire au manoir de Naste. Au cours d’une déclaration au
Conseil des Ministres, il a été dit : « Il ne faut pas bâtir la
République sur le sable mais sur la pierre de Saint Gervais. »[2]. Il a
fait de généreux dons à la bibliothèque de Bagnols et a soutenu le projet
Alègre de création de la bibliothèque municipale. Il meurt à Naste en 1871.
1840 : Réparation de la route Barjac
- Avignon.
Fortes
inondations mettent à mal les chemins à proximité de la Cèze.
Septembre 1848 : Meuble en noyer de la sacristie de l’église,
terminé
par M. Louis Malosse, menuisier.
1853 : Apparition
de l’oïdium.
Etablissement
d’un projet de reconstruction de l’ancienne mairie.
15 mars 1854 : Le
conseil municipal approuve le projet de reconstruction de la maison de commune
de Saint Gervais. M. Larnac est le maire. Voir 1860.
1856 : Perte totale de la vendange
à cause de l’oïdium.
1855 : Découverte
de la frise aux taureaux des Malins
(conservée
au Musée archéologique de Nîmes)
8 février 1858 : Le
conseil municipal fixe la rétribution scolaire à 1,25, 1,50 et 2 francs par
élève suivant le degré d’instruction donné. L’indemnité de chauffage est fixée
à 25 Frs.
1858 : Un carrier : Jacques
Lavigne.
Janvier 1859 : Pierre
Charavel et son frère Louis Isidore Charavel sont les meuniers du moulin
(derrière le domaine de Bayne, propriété de Mme Joséphine Cotton, veuve
Rouvière).
1860 : Le chanvre de
Saint-Gervais est encore livré au marché de Bagnols : il sert à la
fabrication de robuste toile de maison et de cordes grossières.
3 mai 1860 :
Approbation du plan de construction de la nouvelle mairie par le préfet du Gard
(selon projet de M. Bègue, architecte à Uzès, projet du 10 décembre 1859,
approuvé par le conseil municipal le 6 février 1860, M. Saint-Auban, maire).
1857-1863 : Une
maladie des vers à soie, la pébrine, tue les vers avant qu’ils fassent leurs
cocons.
1863 : Début du phylloxera.
18 février 1867 : un poste télégraphique est installé à
Bagnols.
7.3.1869 : Pour
agrandir le presbytère, il est décidé d’acheter la maison d’Etienne Larnac, le
jouxtant pour la somme de 100 Fr. M. Emile de Saint-Auban est le maire et M.
Reboul, le curé.
Avril 1871 : Mise en
place du tableau de Mme Jacques-Alice Wagrez dans l’église.
1873 : Quartier Maruel, construction maison Eugène Tinel
découverte
du cippe de Quintus Avillus.
1873-1912 :
Activités attestées d’un Bureau de bienfaisance. Ancêtre du CCAS (Centre
communal d’action sociale) actuel.
1874 : 120 ha du
vignoble disparaissent en raison du phylloxéra. Les terrains argileux sont les
plus atteints.
Projet du cimetière actuel pour sa
partie nord (M. Bègue, architecte à Uzès a conçu le projet en décembre 1873, et
ce plan fut approuvé par la commune en 1874). Voir 1884.
1876 : Sur 156
professions déclarées, 108 propriétaires cultivateurs, 4 bergers.
6 août 1876 : Le
capitaine Albert Rouvière, né à St. Gervais, au château le 27 février 1837, est
tué à l’ennemi à la bataille de Forbach.
Plaque souvenir au domaine de Bayne.
1878 : découverte d’une enseigne de
tailleur de pierre
outils
taillés sur un bloc calcaire dans un cadre de roses
niveau
de maçon, boucharde, ciseaux à pierre.
(Musée
d’archéologie rhodanienne de Bagnols-sur-Cèze)
1880-1900 : Replantation du vignoble.
1881 : Ouverture de la gare à Bagnols. Conséquences :
meilleure vente des vins (transport facilité), chute du prix d’achat du blé.
Les champs de blé disparaissent de la plaine.
16 juin 1881 :
Enseignement primaire devient gratuit et obligatoire en France.
10 février 1884 : La
population demande l’agrandissement du cimetière en cours de construction pour
qu’il ait une surface de 1987 m². En 1883, le projet de cimetière à La Ramade avait été rejeté au profit du
cimetière du Peyron. L’architecte est
M. Degan. En 1885, transfert des concessions de l’ancien au nouveau cimetière.
Etablissement de 6 bornes-fontaine
dans le village.
Sources reconnues : Grand Font, Font du Loup, Bayne, Naste,
Dameguise, Célettes.
Août 1884 :
Réparation de la pompe communale du Pigeonnier.
Récupération des eaux de pluie des
toits du hameau des Célettes
pour alimenter la citerne communale qui s’y
trouve.
1885 : Construction
d’une galerie souterraine pour récupérer les sources connues et inconnues de la
Grand Font. Il s’agit d’effectuer un barrage formant galerie de captation (de
73 m). Degan est l’architecte. Le sieur Nicolas effectue les travaux.
L’instituteur M. Delhomme donne avec
succès des cours pour les adultes.
Les prix exigés par le fournier pour
le four à pain sont vivement contestés comme étant les plus chers de la région.
Un projet de four communal est établi.
La carrière communale est exploitée
par Paul Isidore David selon un cahier des charges.
19 septembre 1887 : Institution de la
Confrérie du Saint Rosaire. Création de la chapelle vouée à saint Dominique et
au saint Rosaire.
1891 : Découverte,
en l’église, sous le maître-autel de trois corps revêtus de bure grise, la
cagoule rabattue, couchés sur des sarments, deux ayant les pieds tournés vers
le midi, l’un vers le nord. Attestation possible d’une confrérie des Pénitents
gris.
Dénombrement de la population.
1891-1893 :
Agrandissement et restauration de l’église. L’archéologue et architecte Révoil
établit le projet. M. Benoît conduit le chantier sur place. L’entrepreneur
Ruisan de Bagnols effectue les travaux. M. l’abbé Manivet dessert la paroisse à
cette date. Le peintre gardois Beaufort réalise les peintures intérieures.
L’église est constituée d’une nef
centrale de 13,80 m de long et de 8,50 m de large, prolongée par l’abside dont
la profondeur est de 6,60 m et de deux chapelles latérales de 4,30 de large et
de 17 m de long au nord, et de 15 m de long au sud.
1894 : Mise en place
des vitraux de l’église. Ils sont réalisés par M. Bédoiseau d’Avignon.
13 avril 1893 :
L’église est de nouveau consacrée par Mgr Jean Alfred Gilly.
25 novembre 1894 : La
commune s’intéresse au projet téléphonique du département du Gard.
1 mars 1896 : Le
projet de MM. Degan, architectes père et fils à Bagnols, pour la réfection de
l’amenée d’eau est accepté. Un captage de 53 litres par minute ne fournissait
aux orifices d’écoulement que 25 litres !
Approbation de construction d’un
réservoir de 100 m3.
Etude d’un projet de tramway Montclus- Bagnols (8000.-). Renoncement de
la commune en 1898 car participation financière est trop chère (0,73 par
habitant, soit 459.- pour la commune).
15 mars 1896 : Des
vignerons sont dans la gêne : le mildiou a réduit de moitié la récolte et
les frais d’entretien de la vigne ne cessent pas d’augmenter.
22 juin 1896 :
L’entretien de la vaissellerie vinicole nécessite toujours plus d’eau.
Octobre 1896 : Plantation de 6 bornes dans les forêts.
1897 : Etablissement d’une liste d’assistance
médicale gratuite.
Principale
ressource des agriculteurs : la sériciculture. Demande de primes.
18 avril 1897 :
Elévation d’un calvaire au chemin de Bayne : Que la Croix s’élève aussi
longtemps que tourne la terre ! La croix a disparu mais l’ouvrage de pierre est
encore bien conservé.
19 avril 1897 : Etablissement
d’un chemin de croix dans la chapelle des Célettes
(celui peint sur toile de l’église et réalisé en 1817).
Septembre 1897 : Pluies torrentielles. Dégâts aux
chemins (celui de la Carcicasse -La
Carrieras- particulièrement).
24 juin 1899 :
Bénédiction de la statue de la Sainte Vierge,
dans le domaine de Bayne (propriété de M. Cadilhac - Soulèze).
1900
1900 : Sur 450 hectares de terres cultivées,
300 hectares de vigne.
6
cafés pour 600 habitants.
24 juin 1900 : M.
Joseph Bénézet, pour 450.- par an, exploite la carrière communale (no cadastral
507 et 380, Coste-Rigaude et Perrières) que M. David n’exploite plus depuis
quelque temps. Il engage un nouvel outillage. Il augmente la production et le
revenu de la commune.
9 novembre 1902 : Bénédiction de la chapelle de Naste, construite par M. Cotton, placée sous l’invocation de St.
Antoine de Padoue, fêté le 13 juin.
17 et 25 avril 1903 :
Une gelée occasionne pour 100 000.- de dégâts dans les vignes.
Il est demandé une remise
d’impôts pour les vignerons. Les ouvriers - vignerons n’ont pas de cession de
travail et la mairie n’a pas eu à organiser un chantier de secours.
3 septembre 1903 :
projet d’agrandissement de la classe des filles.
28 octobre 1903 :
Arrêté municipal pour une limitation de vitesse à 10 km/heure des véhicules à l’intérieur du village (automobile,
motocyclette, et tout autre moyen de transport).
1904 : Don communal
de 5.- pour l’élévation d’un monument Waldeck-Rousseau à Paris.
Décembre 1904 : Mévente
du vin. Chute des prix et récolte abondante.
Suppression de l’office notarial
Armand à Bagnols.
1905 : Des
entrepreneurs exploitent la carrière communale pour l’entretien des
routes : un droit de 0,10 est exigé par mètre cube.
L’emplacement de l’atelier public
et de la machine à distiller se trouve à La
Plaine. L’exploitation est autorisée du lever au coucher du soleil, sauf le
dimanche.
6 août 1905 : Félicitations
de la mairie pour l’action de M. Doumergue qui défend les intérêts viticoles de
la région. Refus du conseil de démissionner par protestation. Préconisation de
mesures pour la qualité des vins.
23, 24 et 29 septembre
1905 : Violents orages. Chemins des Célettes et des Bois Carsan
sont inaccessibles. L’ensemencement est rendu impossible. Le conseil décide 1
journée de prestation à accomplir (sur les 3, annuelles).
9 décembre 1905 :
loi de séparation des églises et de l’Etat.
1906 : Sur 668
habitants, 257 sont nés hors de St. Gervais.
Ouvriers agricoles espagnols.
Bûcherons italiens.
(1.7) Budget de 1 000.- pour achat
d’une nouvelle horloge à la maison Arsène Cretin et L’Ange, horlogers à Morbier
(Jura).
(20.8) Par manque d’eau à La Plaine, transfert de l’atelier de
distillation au Pigeonnier,
abondamment pourvu en eau.
1907 : Des crues de la Cèze occasionne des ravages dans la plaine
(septembre et octobre).
12 janvier 1907 :
Prise de possession par l’Etat des biens de l’église.
Par arrêté préfectoral, le curé doit
payer son logement
du
presbytère, 20.- par an.
Don communal de 5.- pour érection d’un
monument Jules Ferry à Paris.
La Poste se trouve dans une maison
appartenant à M. Auguste Broche.
Mars 1908 :
Exhaussement du mur au nord de la maison Chairet, près du fossé, dans le préau
de l’école.
1 avril 1908 : Arrêté
municipal pour entretien des ruisseaux de L’Aube
et « Font-Cirgue ».
La
boucherie Lafuite abat des bêtes. Il y a vente de viandes chez Coste et Rigaud.
(qui achètent à l’abattoir de Bagnols).
27 septembre 1908 :
Autorisation à M. Léon Carcel pour distiller à côté de la fontaine de la Place
de Lavoir.
7 novembre 1909 : Exploitation
d’une carrière de sable, quartier Combe (dans la coupe no 21),
concession gratuite aux habitants
de St. Gervais (qui auparavant devaient faire 7 à 8 km, jusqu’à Bagnols).
1910 : Etablissement du téléphone.
1911 : Crédit
communal accordé pour un service d’autobus (Barjac - Bagnols) qui sera mis en
service pour l’été 1912.
Demande de la mairie pour le
rétablissement du train 1078 (pour Sète –écrit Cette-, Montpellier, Marseille)
et le maintien du train 1076 (pour Avignon, Nîmes, Uzès). Les utilisateurs
apprécient de pouvoir faire l’aller et retour aussi bien vers que de ces
différentes destinations, dans la même journée.
1914 : Réfection du cadastre.
Premier
permis de conduire à M. Tronc.
Des particuliers demandent de pouvoir
disposer du téléphone chez eux : Auzépy, Bonhomme, Cadilhac de Madières,
Joseph Charavel (époux Anselme), Joseph Charavel (époux Arnaud), Germain
Larnac, Louis Marseille, Nougier, Rabier, Auguste Robert.
(8 février) Organisation du service
téléphonique public :
M. Bringer
est le facteur-receveur gérant (250.- l’an) et Mme Bringer, née Vacher, est suppléante au gérant ;
Mme Court, née Justamond, porteuse de
télégramme (250.- l’an), M. Louis
Boissin est le suppléant.
1er août 1914 : Première
voiture, rouge, acquise à St. Gervais :
« Son propriétaire arrive
avec, pour la première fois et annonce : c’est la guerre … ».
27 septembre 1914 :
Une somme de 1 000.- est accordée à l’entretien des Réfugiés. Louis Marseille et Edouard Chairet sont commissaires pour distribuer les fonds.
10 décembre 1914 : Une somme
de 100.- est versée par la commune pour un centre de soins des blessés
« Dépôt des blessés convalescents » de Pont –Saint- Esprit.
1914-1918 : +
François Baumet, Louis Bergeon, Charles Bergeon, Marius Boiron, Auguste Bouachon, Joseph Bonnaud, Germain
Boulletin, Marius Boulletin, Arthur Broche, Léon Chabaud, Emile David, Fernand David, Raymond Delhomme, Frédéric Pommier, Henri Guigue, Marius
Larnac, Germain Lavigne, Auguste Manifacier, Firmin Maurand, Jean Paris, Paul Raoux, Louis Raoux, Ernest
Reynaud, Hubert Ribière, Antonin
Rivière, Joseph Souquet, Noël Soumille +.
Prisonnier : Fernand Pagès.
1914-1929 :
Cerisiers, poiriers, pommiers font leur apparition dans les terres cultivées.
1914-1920 :
Elévation d’une statue de la Vierge à L’Isle
en hommage de reconnaissance.
1920-1935 :
Accroissement des plantations de vigne.
Novembre 1922 :
Projet d’électrification du village :
création
d’un syndicat par le maire de Pont-Saint-Esprit ;
deux
délégués pour Saint Gervais : Félicien Roux, Edouard Chairet.
1923 : Demande de désaffectation du
Vieux cimetière.
24 novembre 1923 :
Bureau provisoire de la cave coopérative se réunit.
40 membres se réunissent. Adoption de
statuts par l’assemblée.
M. Germain Court est élu président.
1924 : Achèvement de la cave
coopérative de St. Gervais
(adhésion prévue de 71
propriétaires, capacité de 12’000 hl. ; coût de 511 227,35 Fr.).
Création de la Société de chasse
«L’Avenir».
Création d’un cours agricole
postscolaire (M. Comte).
1925 : La Cave coopérative de St.
Gervais est en fonction.
Juin 1925 :
Commission se crée pour une bibliothèque scolaire.
Premier tracteur Renault chez les
Thibaud.
1926 : Mise de l’électricité (en
1950, des particuliers seront enfin desservis).
Les Forces Motrices de l’Aigoual
fournissent l’énergie.
Construction du réservoir à la place de la Fontaine par Moreno (de
Bagnols)
pour le sulfatage et la lutte contre
les incendies.
1928 :
Agrandissement de la Cave coopérative (capacité en plus de 8'000 hl).
Juillet 1931 : demande de création d’une classe
enfantine
(70 enfants prévus à la rentrée d’octobre).
3 avril 1933 :
Soutien de l’action viticole et démission du conseil municipal
(à propos de l’aménagement du marché franco-algérien).
Acceptation de la vente en viager de
la maison A. Broche, utilisée par la
Poste.
Juin 1933 : Réfection de la toiture du lavoir par M.
Boisson.
Avril 1934 : Demande
de traverser la forêt communale pour une ligne de haute tension.
Juin 1935 : Effondrement du cours du vin.
22 novembre 1935 :
demande d’élever une croix à l’entrée du Vieux
Cimetière.
Don de Mme A. Broche.
Octobre 1936 : Demande communale en faveur de
la
construction d’un pont sur le Rhône à
Saint Etienne des Sorts
(s’ouvrir
sur le marché d’Orange, favoriser le
tourisme).
1937 : Nouveau cadastre.
Mai 1937 : Découverte
de l’ossuaire de Coste-Rigaude
par
M. Jean-Baptiste Charavel.
Dépôt
des objets au Musée archéologique de Nîmes.
Reconstitution
de l’ossuaire au cimetière, pour ensevelissement des ossements mis à jour et tombeau de leur
découvreur.
1939 : Les charbonnières sont
encore réalisées.
1939-1945 : + Eugène Bonnaud, Germain Boissin, Sylvia Vignal,
Jean-Claude Vignal +.
Prisonniers : Marcel
Bousige, Fernand Boyer, Marcel Pansier,
Louis
Privat, Edmond Roux (évadé 2x et repris 2x), François Zanchi (évadé), Louis Roux, Louis
Anselme, Urbain Crouzet, Emmanuel Vire,
Reymond Court (évadé).
Service du Travail Obligatoire : Charles Tronc (Auschwitz, Königstein),
Germain Boissin (Ludwigshafen, Orianenburg),
Jean Pagès (Vienne, A),
Raoul Creysson (Steyr, A), Yves Fargier, André Roux.
14 septembre 1939 :
La réquisition des chevaux rend difficile la vendange.
Vin à livrer pour l’intendance.
1940 : Le tournesol
apparaît dans les champs.
Mai à août 1940 :
Accueil de réfugiés belges et lorrains.
1940-1945 : Fortes
attaques de mildiou et d’oïdium.
30 mai 1942 :
Nombreux vols dans les champs.
Nomination d’un garde-messier :
Jean Vergier
(trois mois dès le 1er
juin, 900.- par mois).
Le marché noir bat son plein dans les
villes proches ;
les prix de l’alimentation atteignent
des cours très élevés.
2
décembre 1942 : 500 soldats allemands casernés à Bagnols.
31
mai 1943 : 3 000 soldats allemands sont logés à Bagnols et dans les environs.
8 octobre 1943 : le gros se
retire ; 26 février 1944 : 5 000 arrivent.
20 août 1944 : ils se replient
vers le nord.
21 octobre 1943 :
20% du vin en cuve à la Cave coopérative à livrer aux troupes d’occupation.
15 août 1944 : Des
bombardements anglo-saxons dans la région des ponts.
26 août 1944 :
Libération de la ville de Bagnols.
2 mai 1945 : Une
terrible gelée détruit la récolte viticole.
Mai 1945 : Pour
éviter des difficultés d’acheminement du courrier,
il est discuté d’un « Saint Gervais-sur-Cèze ».
1948 : Épidémie de
mildiou.
1950 : Station de
captage de la source de Foncirgues
inaugurée.
Plaque commémorative (faite par
Anastay, Avignon) : Adolphe Rieu,
maire, Vire Louis, maire adjoint. Conseillers
municipaux : Enaud Emilie, Chairet Marius, Fabre Louis, Favand Bertin,
Justamond Arsène, Nougier Jean, Pagès Marius, Paris Marcel, Reynaud Léon, Roux
Jean, Vallat Gilbert.
8 octobre 1950 : Décès
d’Henri Lombard (né le 4 décembre 1925), auteur d’une contribution à
l’histoire agraire de la vallée de la Cèze, publiée en 1951 : Monoculture de la vigne et évolution rurale
dans la vallée de la Cèze.
1951 : Première
télévision à St. Gervais.
1954 : Lors de la
pose de la canalisation d’eau, découverte de 7 corps, entourés de briques
d’argile rouge, à la rue du Presbytère.
Les corps sont placés alternativement tête ouest, pieds est, tête est, pieds
ouest.
Découverte d’une canalisation
souterraine à la Place du Lavoir.
1956 : Premier
réseau d’eau est achevé (source de Foncirgues,
via le réservoir de La Ramade, 80 m.
d’altitude). Creusement de la canalisation à la main de la source pour
alimenter tous les particuliers au village. M. Francis Bousige s’en souvient : 10 m par jour et 1,50 m de
profond.
Février 1956 : Gelée
mémorable, moins 16° en plein jour !
1956-7 :
Restauration de l’église. Le clocher a reçu la foudre et les paroissiens se
sont unis pour le remonter pierre après pierre.
1958 : Inauguration de l’extension du groupe
scolaire.
Premiers
goudronnages de route.
1960 :
Agrandissement ouest de la cave.
1963 : Ouverture
d’une nouvelle épicerie à la place de la Croix Rouge : Mme Vire.
Nouvelle
horloge (M. Guinard de Bagnols).
1965 : Initiation du
dossier pour l’appellation «Côtes du Rhône Village St. Gervais ».
M. Steinmaier crée son vignoble aux Célettes.
1968 : Création de
la ligne 2 x 380 KV Châteauneuf du Rhône-Tavel.
1969 : Création du Domaine Sainte Anne.
Avril 1970 : Neige
abondante : couche d’un mètre d‘épaisseur dans les bois.
1973 : Station
d’épuration.
Ouverture
du caveau du domaine Sainte Anne aux Célettes.
1974 : Obtention de
l’appellation « Côtes du Rhône
village Saint Gervais ».
1975 : Construction de l’abri pour
écoliers devant place de la mairie.
Création de places de parc sur la Place Marius Arsac.
13 janvier 1975 : Création de l’association « La joie de vivre ».
Février 1975 : Projet de ligne à 225 000 volts Tavel-Tricastin.
1978 : Le rocher de
la Caselle (faussement écrit Cazelle, nom médiéval «casel »
signifiant «petite maison de pierre ») se décolle de la paroi. Nécessité
de le détruire.
Implantation de la ligne haute
tension.
M. Adolphe Rieu, Maire Honoraire (42 ans au service de la commune).
Captage
de la source des Célettes et création
du nouveau réservoir des Espais, 140 m. d’altitude.
Création du
bulletin municipal.
1979 : Atelier
mécanique : Mécatom (fermeture en 1993).
Collecte des ordures par le
service communal.
Création d’une décharge communale à Fantaisie.
1979-80 : Plantation
du viognier au Domaine sainte Anne.
1980 : Photographie
aérienne de St. Gervais.
Mise en
service de la salle communale (Ancien
Presbytère).
Travaux publics : Jean-Louis Tisserand.
Démolition
du réservoir accolé au lavoir.
Création du Comité d’animation.
1981 : Installation
du cabinet du docteur Divol.
Remise en exploitation des coupes
de bois (200 hectares, 25 coupes).
1981-1982 :
Réservoir de La Ramade.
1982 : Forage de Fantaisie (100 m. de profondeur).
Suppression de la décharge de Fantaisie.
Travaux de construction de la cave du Domaine Sainte Anne.
Restauration de la chapelle des Célettes (par la famille Steinmeier).
1983 :
Commercialisation du viognier au Domaine
Sainte Anne.
1984 : Station de
filtration d’eau de La Ramade (car
eau trouble).
Rénovation de la partie Est de la
Mairie.
Mécanique agricole : Louis Angeloni.
Chapelle sainte Anne aux Célettes, création d’un nouveau chemin
de croix
par M. André Dépaux (qui a créé une bannière sainte Anne en 1983).
1985 : Fermeture de
l’épicerie Blanchou-Vire.
10 août 1986 : Fête
des Côtes-du-Rhône Villages, tout le village y contribue.
1987 :
Agrandissement du cimetière actuel (au sud).
1988 : Décès de M. Adolphe Rieu (février).
Création de
l’ensemble sportif.
Station de
relevage du réservoir de La Ramade
vers réservoir des Espais.
1989 : Achat d’un nouveau véhicule de mairie
(camionnette bleue).
Achat du hangar communal et terrain
autour.
Incendie au quartier de La Ramade (été 1989).
24 juin 1989 : Fête du
bicentenaire de la révolution (Chœurs de l’Opéra d’Avignon, feu d’artifice, feu
de la Saint Jean, défilé costumé).
28 juillet 1989 : Effondrement du toit de la sacristie de
l’église.
Mars 1990 : 32e recensement.
22 septembre 1990 :
Inauguration de la classe de maternelle.
1990 : Peinture de la ligne à
haute tension.
1991 : Extension du
tout-à-l’égout au quartier Puech Sainte
Marie.
Aménagement du nouveau hangar
communal.
Nouveau chauffage de l’église
(décembre).
Création de la cave particulière Françoise et Denis Clavel (60 ha de
Côtes du Rhône et Côtes du Rhône Village et 20 ha de vin de pays ;
capacité de 7000 hectos).
1992 : Construction du vestiaire du stade.
Début
de la garderie d’enfants (07h30-09h00 et 16h30-18h30).
Raccord au réseau d’eau de Bagnols-sur-Cèze.
Eclairage
public à l’entrée du hameau des Célettes.
1993 : Fermeture de l’épicerie de Mme Fély.
Forage
des Célettes (profondeur 239 m.,
faible débit, suffisant pour 20 personnes).
Rénovation
de la partie Ouest de la Mairie.
Création d’une aire de repos aux Célettes.
Ouverture de la nouvelle épicerie
(Proxi, Mme et M. Bousquet).
Fermeture de Mecatom.
13 février 1993 :
Inauguration de la bibliothèque enfantine, du vestiaire du stade (en présence
de M. Gilbert Baumet, Ministre de
l’artisanat et du commerce et Président du Conseil Général).
1994 : Création de 11 places de
stationnement pour voitures
à
côté de la Poste, sur la Place Auguste
Broche.
Ouverture du caveau de dégustation et
de vente au Domaine Françoise et Denis Clavel.
1995 : Découverte de la frise augustéenne par M. Pons au Pigeonnier.
Début
des travaux de la déviation Sud du village (3 km, 13 millions de francs)
Fusion des Associations sportives de
St. Gervais et de St. Michel.
Eclairage
du stade.
6 août 1995 :
Création de l’espace Charles Couffin,
devant le caveau de la cave coopérative, en mémoire du défenseur de
l’appellation St. Gervais Côtes du Rhône Village.
1997 : Aménagement de la Place Marius Arsac.
Mise
en évidence d’une canalisation d’eau en terre cuite (2 m de long)
dans
l’axe route de Barjac - La Calade.
Aménagement
du giratoire.
2e
mise en discrétion du téléphone, de l’électricité (Ch. des Espais, Place du Lavoir,
Ch. du Lavadou).
Achat
d’une fourgonnette municipale.
7 et 8 octobre 1997 :
Violents orages.
1998 : Construction du nouveau foyer communal
«La Coquillonne »
Captage
de Gourbeson
Nouveaux
jeux pour les enfants au stade.
27 et 28 mai 1998 : Importants dégâts dus aux orages.
Octobre 1998 :
achèvement de la restauration du tableau de Mme Jacques-Alice Wagrez par Mme Rigaud.
Restauration des peintures de la nef sud de l’église.
1999 : Extension de
l’éclairage public Ch. de la Coquillonne,
Ch. de Mijoulan.
Recensement.
2000 : Achat d’un
nouveau camion (vert pomme).
Mai 2000 : G.
Bourgoin ébéniste-restaurateur ouvre son atelier.
25 juin 2000 :
Photographie des habitants de la commune à la Coquillonne.
10 au 13 juillet 2000 :
Exposition et fête de l’an 2000.
Réfection de la route de Barjac
(octobre).
Il convient de compléter,
corriger ou affiner celle qui précède
et surtout de la poursuivre vers
l’avenir que nous construisons au présent,
ce présent qui
fuit si vite pour devenir hier….
« Vous êtes attachés à
ce sol
par tout ce qui vous précède
et par tout ce qui vous
suit,
par le passé et par l’avenir,
par l’immobilité des tombes
et le tremblement des
berceaux. »
Jaurès
Dans le cas où vous
auriez des renseignements, des documents, des photographies, des objets ou des
souvenirs à faire connaître, n’hésitez pas à contacter Antoine Schülé car tout
élément de la mémoire collective a une valeur dans cette mosaïque qui constitue
l’histoire de St. Gervais !
Remerciements :
Léon Alègre, M. l’abbé Pierre Béraud, André Bernardy,
Louis Brun, Jean Charmasson, Baptiste Charavel, Faraud, Alain Girard, Ménard,
Henri Lombard, Anne Rigaud, Jean Roux (de St. Martin d’Ardèche), Adrien Schülé
de Villalba.
Et tous ceux qui m’ont communiqué des renseignements en
leur possession :
Mesdames :
Sandra Baranowski, Marguerite Béraud, de Chivré, Françoise Clavel, Monique
Cluchier, Nicole Couffin, Lucie Charavel, Antoinette de Digoine, Jeanne Larnac,
Anne Steinmaier.
Messieurs :
Francis Bouzige, Daniel Chapon, Jean Cluchier, Charles Couffin, Marc Court, Guy
de Digoine, le Père Joseph Dufay, Jean-Pierre Huriau, Henri Larnac, Jean
Larnac, Robert Luéza, Jacky Roux, Jean Roux, Jean-Pierre
Saby, Joseph Souquet, Charles Tronc, Denis de Virgile, François Zanchi.
Sources :
Archives départementales.
Archives communales.
Archives de la paroisse.
Archives de la Cave coopérative.
Archives privées (voir remerciements).
Archives des associations.
Mémoire orale (voir remerciements).
La
Tourette, mise en ligne,
le 16 septembre 2016
pour les Journées du patrimoine.
Contact : antoine.schule@free.fr