Décideur responsable :
Dans la vie quotidienne, professionnelle, associative, militaire et politique, savoir décider pour agir utilement, et cela peu importe son niveau de responsabilité, répond à quelques principes simples.
Avant l’action
* Avoir ou recevoir un objectif : l’accepter ou le refuser selon des valeurs.
Le sens donné à ces valeurs permet de surmonter les obstacles.
Choisir en vue de l’action pour atteindre l’objectif.
* Observer, écouter, s’informer : analyser.
Réfléchir, imaginer, discuter, écouter des avis divers : raisonner en variantes.
Considérer les intuitions :
ces messages que notre cerveau perçoit sans en être l’auteur.
* Avant l’action : se donner le temps.
Pendant l’action : être très réactif.
Raisonner en variantes augmente la réactivité.
* Structurer l’action en phases.
Pour chaque phase, disposer de la ou des personne(s) compétente(s).
* Avant l’action, écouter les avis des exécuteurs.
Pendant l’action, décider en temps opportun.
* Donner des missions ou des ordres, clairs et sans ambigüité.
Faire circuler les informations à son échelon et
de bas en haut comme de haut en bas.
Durant l'action
* Gérer les «grains de sable» ou les blocages possibles : contrôler.
Connaître précisément tout ce qui s’oppose à l’action : corriger.
* A chaque phase imposée par l’action, prévoir conséquence(s) possible(s).
Réagir avec rapidité ou lenteur : c’est selon les cas.
« Ne rien faire » peut être parfois une bonne solution,
si l’on est maître du temps et certain des conséquences.
* Ne pas abandonner avant d’avoir atteint l’objectif
ou d’avoir perdu tout moyen de poursuivre l’action.
* Méditer sur le succès, l’absence de résultat(s) ou l’échec :
« Toute expérience, bonne ou mauvaise,
est une arme nouvelle pour l’action suivante. ».
Prédispositions d’un décideur efficace :
• Des valeurs à défendre,
• une volonté face à l’adversité,
• la raison ne doit pas occulter l’imagination,
• l’imagination ne doit pas faire perdre les notions de réalité,
• l’analyse d’une intuition peut révéler des pistes de réflexion à explorer,
• capacité à mettre ses expériences au service de l’action.
• Savoir écouter les autres,
• face aux autres, savoir être et non paraître,
• partager ses convictions et gagner les cœurs : adhésion,
• planifier avant l’action, gérer pendant l’action.
• Savoir saisir les opportunités,
• décider, c’est choisir,
• savoir refuser ou accepter,
• une souplesse dans la réflexion et une fermeté dans l’action,
• oser déléguer avec prudence et, par la suite, assumer les erreurs possibles du subordonné.
• Des impondérables peuvent détruire les meilleurs plans et favoriser les pires,
• le succès ne couronne pas toujours les meilleurs.
• Disposer d’une joie intérieure dans l’action,
• rester serein en toute circonstance,
• ne pas s’attendre à une reconnaissance de la part des autres mais garder ce plaisir d’avoir eu la satisfaction d’agir,
- Savoir remercier reste le signe de la qualité morale de celui ou de celle qui bénéficie d'une collaboration ou d'une action totalement bénévole (fait rare de nos jours, je tiens à le souligner !).
• Etre toujours prêt à un nouvel engagement pour une action qui mérite d'être menée,
• pouvoir toujours dire : « J’ai livré le bon combat ! ».
Antoine Schülé.
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