dimanche 24 novembre 2024

Savoir décider : en quelques principes simples.

 Décideur responsable : 

Dans la vie quotidienne, professionnelle, associative, militaire et politique, savoir décider pour agir utilement, et cela peu importe son niveau de responsabilité, répond à quelques principes simples.

 Avant l’action

* Avoir ou recevoir un objectif : l’accepter ou le refuser selon des valeurs.

Le sens donné à ces valeurs permet de surmonter les obstacles.

Choisir en vue de l’action pour atteindre l’objectif.


* Observer, écouter, s’informer : analyser. 

Réfléchir, imaginer, discuter, écouter des avis divers : raisonner en variantes.

Considérer les intuitions :

ces messages que notre cerveau perçoit sans en être l’auteur. 


* Avant l’action : se donner le temps.

Pendant l’action : être très réactif.

Raisonner en variantes augmente la réactivité.


* Structurer l’action en phases.

Pour chaque phase, disposer de la ou des personne(s) compétente(s).


* Avant l’action, écouter les avis des exécuteurs.

Pendant l’action, décider en temps opportun.


* Donner des missions ou des ordres, clairs et sans ambigüité.

Faire circuler les informations à son échelon et

 de bas en haut comme de haut en bas.


Durant l'action

* Gérer les «grains de sable» ou les blocages possibles : contrôler.

Connaître précisément tout ce qui s’oppose à l’action : corriger.


* A chaque phase imposée par l’action,  prévoir conséquence(s) possible(s).

Réagir avec rapidité ou lenteur : c’est selon les cas.

« Ne rien faire » peut être parfois une bonne solution, 

si l’on est maître du temps et certain des conséquences.


* Ne pas abandonner avant d’avoir atteint l’objectif 

ou d’avoir perdu tout moyen de poursuivre l’action.


* Méditer sur le succès, l’absence de résultat(s) ou l’échec :

« Toute expérience, bonne ou mauvaise,

 est une arme nouvelle pour l’action suivante. ».

Prédispositions d’un décideur efficace : 

Des valeurs à défendre,

une volonté face à l’adversité,

la raison ne doit pas occulter l’imagination,

l’imagination ne doit pas faire perdre les notions de réalité,

l’analyse d’une intuition peut révéler des pistes de réflexion à explorer,

capacité à mettre ses expériences au service de l’action.


Savoir écouter les autres,

face aux autres, savoir être et non paraître, 

partager ses convictions et gagner les cœurs : adhésion,

planifier avant l’action, gérer pendant l’action.


Savoir saisir les opportunités,

décider, c’est choisir,

savoir refuser ou accepter,

une souplesse dans la réflexion et une fermeté dans l’action,

oser déléguer avec prudence et, par la suite, assumer les erreurs possibles du subordonné. 


Des impondérables peuvent détruire les meilleurs plans et favoriser les pires,

le succès ne couronne pas toujours les meilleurs.


Disposer d’une joie intérieure dans l’action,

rester serein en toute circonstance,

ne pas s’attendre à une reconnaissance de la part des autres mais garder ce plaisir d’avoir eu la satisfaction d’agir,

  • Savoir remercier reste le signe de la qualité morale de celui ou de celle qui bénéficie d'une collaboration ou d'une action totalement  bénévole (fait rare de nos jours, je tiens à le souligner !).


Etre toujours prêt à un nouvel engagement pour une action qui mérite d'être menée,

pouvoir toujours dire : « J’ai livré le bon combat ! ».   


    Antoine Schülé.


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