L’Eucharistie
à
la lecture de Maurice Zundel
Antoine
Schülé
Introduction
La
perfection
de la messe m’a été révélée, initialement
dans mon jeune âge,
par la façon dont Maurice Zundel la
célébrait. Je n’ai réellement perçu toute la puissante
Beauté
du
Saint Sacrement qu’en relisant le Nouveau
Testament
à
la lumière de
ses écrits, principalement avec
la Poésie
de la Sainte Liturgie
1.
Sa
source principale est l’Evangile de Jean, les Épîtres de Saint
Paul et les commentaires de Saint Augustin et de Saint Thomas
d’Aquin2.
L’influence augustinienne prédomine
sans
aucun
doute. Maurice Zundel apprécie la
pensée
de
Thomas d’Aquin mais, dans
des écrits plus tardifs,
il
reste
prudent, voire
parfois méfiant,
face au thomisme3
qui en a découlé (car
trop
de raison peut
conduire
à un assèchement du cœur : or, le Christ parle autant au cœur
qu’à la raison).
Sur
la signification et la réalité de l’Eucharistie, il y a toujours
eu de grands débats depuis deux millénaires et qui ne se limitent
pas aux divergences avec les Réformés. Pour en parler simplement,
il y a deux tendances opposées mais qui, en fait, peuvent se
rejoindre : n’y voir qu’un repas ou4
n’y voir qu’un sacrifice. L’erreur trop commune est de
dissocier ce qui fait un tout : c’est ignorer le caractère
sacré d’un repas et d’un sacrifice. Déjà bien avant le
Christianisme, le repas a un sens sacré naturel : retenons, et
c’est essentiel, qu’une religion ne naît pas d’une
abstraction5.
Pour
comprendre Maurice Zundel et ce qu’il nous dit de l’Eucharistie,
il est au
préalable nécessaire
de lire attentivement le chapitre 6 de l’Evangile de Jean6 :
la manducation est bien réelle mais Jean est le seul, des quatre
Évangélistes, à ne pas indiquer formellement le mode avec lequel
cette chair et ce sang seront donnés (pour le savoir, il faut lire
les autres Évangiles). Zundel nous invite à découvrir
l’Eucharistie au-delà des signes pour en pénétrer toutes les
profondeurs.
Il
y a plusieurs niveaux dans la façon de vivre la communion : le
signe accessible à tous et visible ; la
réalité immédiate contenue sous le signe ; la perception,
imparfaite pour une
raison humaine privée
de
l’éclairage total
de
l’Esprit Saint7,
du mystère ultime qu’est ce mystère de la Foi.
Le
repas
Le
repas est une action riche de significations. La
tradition se perd mais des familles chrétiennes rendent encore
grâce
à Dieu à
chaque
repas, parfois
avec
leurs
hôtes quand
ils en ont.
L’heure du repas, qu’il soit modeste ou festif, est
un
temps de partage d’amour (de celles et ceux qui l’ont préparé)
et d’amitié (de celles et ceux qui sont invités à le partager).
Il existe différentes prières d’avant et d’après le repas qui
s’adaptent à des contextes liturgiques particuliers8.
En
Suisse rurale, comme
Maurice Zundel se plaît à le dire, être
invité à partager la soupe du soir est un grand signe d’amitié,
de
confiance : une
modeste soupe partagée, le
pain et le
fromage fractionnés
dans une maison d’alpage signifient
plus que le simple acte biologique qui consiste à se nourrir.
Le
Christ a lié le sacrement de l’Eucharistie au rite du repas. Après
Sa Résurrection, Il s’est manifesté à ses disciples dans la
fraction du pain. Pourquoi ?
L’expérience
du repas dans la vie humaine est une expérience fondamentale depuis
l’apparition de l’homme sur la terre. Ainsi, l’homme
expérimente qu’il ne peut pas exister de façon autonome :
oui, il appartient à un grand tout qui est l’univers, le cosmos.
Les écrits du Moyen Age nous le disent avec une grande force alors
que le mot « écologie » n’y était pas
prononcé. Après un repas, l’homme renouvelle sa vie en lien avec
la terre dont il est issu par la volonté de Dieu. Le repas est une
expérience vécue avec les autres : toute la chaîne humaine
qui a permis à cette nourriture et à cette boisson d’être
disponibles et apprêtées pour satisfaire non seulement la faim et
la soif mais encore la joie de la vie. C’est aussi une expérience
vécue avec l’univers. Comment, en cet instant privilégié, ne pas
y voir Dieu Créateur et la beauté comme la bonté de Sa Création ?
Le
temps d’un repas est aussi une prise de conscience de la solidarité
de Dieu avec les hommes comme de la solidarité des hommes entre eux.
La messe est ainsi la plus belle manifestation de Dieu, de la vie
divine car la messe est un double repas : le pain et le vin
nourrissent l’âme des fidèles. C’est ce temps où le Christ est
l’amour qui se donne à l’humanité, tout spécialement lors de
l’Eucharistie.
Le
pain et le vin
Le
symbolisme du pain est
connu : l’eau
lie la pâte et le feu cuit ; les grains de blé
forment
une
farine que l’homme travaille, encore
une fois,
pour en faire un pain ;
le grain meurt en terre pour porter du fruit. Celui
du vin aussi
:
des
multitudes
de grappe produisent le vin, résultat
du long et patient travail du vigneron, pas toujours récompensé
selon
son labeur. Nous
sommes face à des
allégories pédagogiques, belles et utiles, mais qui n’ont rien
de sacramentelles. Il faut aller plus loin.
Le
Christ se révèle en
vérité avec
les yeux de la Foi : suivons
Saint Paul dans sa Première
lettre aux Corinthiens
(V,7-8) pour
donner tout son sens au pain consacré et partagé à la communion :
« Frères,
purifiez-vous du vieux levain pour être une pâte nouvelle, puisque
vous êtes des pains azymes. Car le Christ, notre Pâque, a été
immolé. Célébrons donc la fête, non pas avec du vieux levain, non
pas avec du levain de malice et de perversité, mais avec des azymes
de pureté et de vérité. ».
Ce
court extrait est une invitation pressante du Christ, ressuscité à
une vie nouvelle lors de sa Pâque, pour qu’à Sa suite, tout
croyant puisse devenir un être neuf, soit
en
renonçant, en toute liberté mais aussi en toute connaissance, aux
ferments mauvais9
qui pourrissent la vie humaine, soit
plus simplement
en commençant
ou
poursuivant une
vie qui conduit
vers Dieu, avec les renoncements
nécessaires10
et en cultivant les dons reçus, multiples
et différents.
Repas
spirituel
La
Sainte Cène est un repas spirituel
constitué
de deux éléments : un aliment et une boisson. La vigne
représente souvent dans la Bible le royaume de Dieu. A trois
reprises, les Évangiles mentionnent clairement la coupe présentée
par le Christ comme une acceptation de son sang qui sera versé pour
sauver le monde. Le
pain symbolise le travail de l’homme avec le fruit de la terre et
aussi celui
de
Dieu en l’homme (dur travail de Dieu jusqu’à la Croix).
Il
est évident que la pain et le vin deviennent corps et sang du Christ
uniquement par le récit de l’institution : « Ceci
est mon corps.... Ceci est le calice de mon sang... ».
La
consécration eucharistique nécessite rites, prières, actions
de grâce à Dieu et
foi. L’œuvre
du célébrant avec les fidèles est
la
manière
voulue par le Christ et, à
Sa suite, par
l’Église. Maurice
Zundel insiste dans ses homélies sur un aspect précis : il
faut que
les fidèles aient la Foi. Sans
la foi, tout cela ne serait qu’un acte magique parmi d’autres !
L’adhésion du
cœur du fidèle
est primordiale dans l’acceptation
du mystère11
que révèle le Christ.
Oui, la liturgie
de la Sainte Cène est un acte prodigieusement spirituel pour
être valide.
A
la différence des Protestants, Maurice Zundel affirme la présence
« vraie,
réelle et substantielle » du
corps et du sang sous les apparences du pain et du vin. Le Concile de
Trente dit bien que ce sacrement est le « symbole »
d’une réalité sacrée et Zundel insiste, en plus, que
l’Eucharistie
est un mystère de foi.
A
ce sujet, il y a eu de grands débats et bien des polémiques12
chez les théologiens, sur
plusieurs siècles et encore de nos jours :
un excès de recherche, au
moyen de
la
seule
logique
notamment,
a
fait oublier l’acceptation de ce qui reste un mystère, durant
notre vie humaine,
ouverte cependant au divin, avec l’âme.
Toutefois, que ceci n’interdise pas une méditation du mystère.
C’est ce qu’accomplit Maurice Zundel.
Et
découvrons ou redécouvrons ce qu’il nous en dit. J’aurais
pu citer bien des textes13
mais son message est très clair, sans ambiguïté dans son œuvre
majeure que je prends en référence ci-dessous.
Du
Poème de la Sainte
Liturgie :
Le
mieux est de
débuter par
son commentaire du Credo,
où il écrit
à propos de
« Je
crois à l’Église Une, Sainte, Catholique, Apostolique » et
dans l’esprit de l’extrait de Saint Paul qui précède :
«[Je
crois en] l’Église
visible comme l’Hostie, et ineffable comme Elle, l’Église qui
est Jésus en l’humanité épousée. L’Église qui est une
« Personne »
dont ces quatre « notes14 »
dessinent la figure. »15
Le
Christ Lui-même parle aux Douze lors de la Saint
Cène de
façon explicite « Il
faut que meurt... ».
Pourquoi ?
:
« Son
humanité16
en
effet Lui était devenue un piège. Il fallait soustraire à leurs
yeux cette chair qui Le voilait au regard de leur âme, cette chair
si souverainement spirituelle, cependant, à laquelle ils attachaient
obstinément leurs ambitions de chair. »17
Le
soir du Jeudi
Saint,
par la communion, nous revivons le passage de la « chair
crucifiée »
à la « chair
glorifiée » :
« C’est
ainsi déjà qu’elle leur est proposée ce soir sous le signe qui
le communique véritablement, sous la figure du pain, où l’élément
visible offre juste le point
d’appui dont les sens ont besoin pour épouser à leur manière, la
réalité de la présence que le Sacrement nous dispense : mais
où les sens ne peuvent rien pressentir s’ils ne sont devenus comme
intérieurs à la foi. »18
Zundel
accordait une grande importance au silence
lors de la consécration et il l’observait même dans les années
70, tout
en respectant la nouvelle
liturgie
en cours. Pourquoi ce silence nécessaire ? Observer
le silence pour entendre l’ « Éternelle
Parole »
qui devient le « Verbe
silencieux »
présent dans l’Hostie19 :
« Tous
les discours et tous les raisonnements, toute l’éloquence et
toutes les sciences, toutes les méthodes et toutes les psychologies,
tous les mots d’ordre et toutes les suggestions, ne valent pas une
minute de silence, où l’être en état d’entière ouverture se
livre à l’étreinte de l’Esprit. »20
Face
au Saint Sacrement, Maurice Zundel a ce cri du cœur :
« O
Dieu qui êtes un secret si délicat que l’intériorité
la plus pure de la plus intime dilection
peut seule
en percevoir le murmure ! »21
En
acceptant la mort sur la croix, le Christ a accepté la pauvreté la
plus totale : renoncer à son corps pour l’offrir afin de
sauver tout homme ayant une foi vivante et donc vécue :
« Car
c’est la table du Pauvre qui est le centre de la divine Liturgie.
Il n’y a sur la nappe claire que ce morceau de pain et cette goutte
de vin que le journalier emporte avec soi dans son panier flétri22 :
« Donnez-Moi votre vie telle qu’elle est, et j’en ferai Ma
vie telle qu’elle est. ». Telle
est la religion du Fils de l’homme et telle sa liturgie.
Il
nous a pris au point le plus matériel, au point le plus élémentaire
de notre vie charnelle, dans le besoin de manger. Et Il nous a appris
à manger saintement, à manger divinement, à communier sous la
fragilité du
Pain au Roi immortel des siècles, et à étancher
notre soif dans le calice de Son Sang, à l’eau qui jaillit à la
vie éternelle.
Si
la nourriture même a pu être transsubstantiée, si son être a pu
céder à l’invasion mystérieuse du Seigneur et s’effacer en
Lui, pour n’être plus que le foyer ineffable de Sa Présence,
qu’est-ce qui pourra échapper à l’assomption divinisante de son
étreinte fraternelle ? »23
Et
voici l’extrait exprimant
le mieux toute la méditation de Maurice Zundel sur la communion qui,
pour être la plus parfaite possible, doit réunir plusieurs
conditions :
« […]
la veille de Sa mort Il offre à Ses apôtres et à tous les croyants
de l’avenir cette nourriture, si austère
et
si suave tout ensemble, de Sa chair crucifiée et Son sang répandu.
Il
ne pouvait nous proposer moins que la nourriture dont Il s’était
nourri, en la mystérieuse pauvreté de
son humanité entièrement désappropriée de soi : « Ma
nourriture est de faire la volonté de Mon Père. ».
Il nous appelait -
Il nous appelle toujours - à cette ineffable pauvreté où la
dépossession de nous-mêmes lui permettra de dire Moi par nos
lèvres, par nos cœurs, par nos vies : « Ceci
est Mon Corps, ceci est Mon Sang. »
Que
signifierait, aussi bien, cette appropriation de la Mort rédemptrice
du Sauveur, dont ces paroles sont le mémorial, si elle ne
s’accompagnait d’un dépouillement de nous-mêmes proportionnel à
l’enracinement en nous de Sa mystérieuse vitalité ?
Ce
ne sont pas, sans doute, nos dispositions qui donnent leur efficacité
aux paroles sacramentelles. L’acte rédempteur nous est offert,
nous est rendu véritablement présent dans toute sa plénitude24,
à chaque consécration, quelque état que nous y apportions. Il n’en
est pas moins vrai que nous l’assimilerons vraiment qu’autant que
nous le ferons nôtre par ce dévêtement de notre moi, que les
paroles consécratoires évoquent avec tant de force : Ceci
est Mon Corps, Ceci est Mon Sang.
C’est
dans la mesure où ce dévêtement aura été véritable que
s’accomplira aussi le revêtement qui s’exprime et se consomme
dans la Communion.
On
a insisté avec raison sur la réalité de la présence
eucharistique. On ne l’affirmera jamais avec assez de
reconnaissance et d’admiration.
C’est le plus émouvant contact que nous puissions avoir avec ce
qu’un mystique a osé appeler « l’humilité
de Dieu »,
avec ce que saint Paul appelait avec plus d’audace encore :
« l’anéantissement25 »
de Dieu.
Mais
cette source toute-puissante et anéantie qui remplit le silence de
ses muettes clameurs, et qui contient son bouillonnement dans une
possession si paisible que la flamme de la petite lampe en semble
seule concentrer toute l’ardeur, cette source de vie éternelle ne
révèle son mystère qu’aux humbles de cœur, aux disciples du
silence, à ceux qui savent écouter avec la parfaite docilité d’un
âme entièrement réceptive.
Elle
redoute les mots, et elle a quelque raison de le faire.
On
a parfois trop oublié, en effet, que la présence eucharistique,
pour être infiniment plus réelle qu’aucune présence locale,
n’est pourtant pas réductible à une présence locale26.
On
a du même coup perdu de vue que cette Présence
s’offrait à nous sous le voile des espèces,
et qu’entrer au contact avec celles-ci
n’était pas encore entrer en contact avec Celle-là.
Le contact
matériel avec les espèces, en effet, n’est que le sacrement d’un
contact spirituel avec l’Hôte bien-aimé de l’âme, si
d’ailleurs l’âme est ouverte à cette divine visitation.
Le
ciboire qui contient les espèces est incapable d’un tel contact,
et de même l’âme qui se refuse, encore « qu’elle
mange et boive sa propre condamnation, ne discernant pas le corps du
Seigneur. »27.
Mais
nous ne voulons pas insister sur le mode, d’ailleurs ineffable, de
la présence eucharistique, nous bornant à souhaiter la plus grande
pureté de langage dans une présentation qui doit demeurer toujours
« esprit
et vie »28. »29
Conclusion
Ainsi,
Maurice Zundel défend ce que l’Église dénomme la
transsubstantiation : elle reste la meilleure explication de la
Présence réelle que la Foi nous invite à percevoir. C’est le
meilleur raisonnement humain pour approcher une réalité divine :
acceptons le mystère de Dieu car Sa Parole, faite chair en Christ, a
déjà suffisamment de quoi alimenter notre raison humaine !
Il
veut nous faire sortir de cette vision enfantine qui imagine le
Christ enfermé dans une hostie, dans une custode ou dans un
tabernacle. L’Hostie c’est beaucoup plus que cette vision
réductrice : l’Hostie établit ce lien spirituel avec
l’Essentiel qui est Dieu. Dieu ne se cache pas sous les
espèces consacrées : Il se révèle.
Prier
devant le Saint Sacrement ou le Tabernacle est très important pour
Maurice Zundel : c’est s’ouvrir à un cœur à cœur avec
Dieu, c’est le temps de communion entre deux intériorités où le
« moi » s’efface, se vide autant qu’il le peut pour
laisser place à Dieu.
Notre
cœur, au moment de la communion, est invité à devenir la
cathédrale de Dieu30 :
quel défi ! Vivre la communion dans cet esprit est une source
de joie intérieure que je souhaite à tout croyant !
Communier
c’est donner son adhésion pleine et entière au Christ : sans
celle-ci, c’est un sacrilège de l’âme31.
La
Tourette, le 4 décembre 2018
Indications
bibliographiques
Maurice
Zundel : Poésie
de la Sainte Liturgie. Œuvre
St. Augustin. St Maurice (CH) / Desclée de Brouwer. Paris. 1954. 440
p.
Une
initiation à la Sainte Messe inspirée des méditations de
l’Evangile de Jean et des Épîtres de saint Paul. Consulter
principalement :
pp. 175 – 336.
Maurice
Zundel : Vivre
Dieu. L’art et la
joie de croire. Presses de la Renaissance. 2007. 288 p.
Recueil
de textes choisis et commentés par France-Marie Chauvelot : pp.
234-245.
Marc
Donzé : La pensée
théologique de Maurice Zundel.
Cerf . 1981. 340 p.
Lire
plus spécialement : pp. 222-226.
Marc
Donzé : Témoin
d’une Présence.
Inédits de Maurice Zundel. T. II. Tricorne.
184 p.
Lire
plus spécialement : pp.49-56.
Maurice
Zundel : Un autre
regard sur l’Eucharistie.
Le Sarment. 2001. 224 p.
Textes
inédits choisis et présentés par Paul Debains.
A
lire de préférence après avoir pris connaissance de la Poésie
de la Sainte Liturgie.
1
Maurice Zundel : Poésie
de la Sainte Liturgie. Œuvre
St. Augustin. St Maurice (CH) / Desclée de Brouwer. Paris. 1954.
440 p. Une
initiation à la Sainte Messe inspirée des méditations de
l’Evangile de Jean et des Épîtres de saint Paul. Consulter
principalement :
pp. 175 – 336.
2Saint
Thomas : 3aP., q. 74, a. 2 et a. 2 2m et a. 6 ; 3a P. q.
64, a. 8, 1m et 2m.
3Il
n’y a pas lieu ici de débattre sur le vif débat entre
augustinisme et thomisme.
4Exclusif
selon certains.
5Cet
aspect mériterait d’être développé.
6Lire
Saint Augustin est son commentaire de l’Evangile de Jean quant à
ce chapitre 6, disponible gratuitement sur Internet.
7Ce
que l’âme découvrira dans la gloire de Dieu.
8Bénédictions
de la table. Chalet-Tardy. 1990. 40 p. Livret pratique, avec
une introduction aux prières du Père Teysseyre, chapelain de
Lourdes.
9Des
déterminismes, la seule biologie ou des instincts non dominés qui
peuvent susciter bien des maux.
10D’où
l’utilité de pratiquer l’examen de conscience afin de vivre en
vérité et, plus encore, de défendre la vérité (ce qui n’est
pas toujours le plus facile).
11Le
mystique accepte le mystère comme Maurice Zundel le fait
sans renoncer à méditer sur celui-ci. Le gnostique veut
tout expliquer par la raison, par sa logique : se limitant à
son seul raisonnement, il commet le péché d’orgueil par
excellence.
12D’où
l’utilité des Conciles pour discerner avec l’aide de l’Esprit
Saint ce qui est en accord avec la Parole de Dieu.
13En
fin de cet article, je vous suggère quelques pistes de lecture
parmi d’autres.
14Notes
musicales car l’Hostie est accueillie dans le silence pour
entendre la Parole de Dieu qui prend ainsi vie, s’écrit ou se
dessine, dans le cœur de l’homme de foi (qui, ainsi, s’unit à
Dieu, se sanctifie et devient un modeste témoin de la Parole qui
renouvelle le monde quand elles se font entendre dans le monde).
15P.
173.
16L’humanité
du Christ, Dieu ayant pris chair humaine.
17P.
180.
18P.
181.
19Le
Verbe s’est fait chair.
20pp.
182-183.
21p.
183.
22Morceau
et goutte ne sont pas dépréciatifs mais signifient
l’humilité de Dieu pour nous faire connaître et partager Sa
Présence.
23pp.
184-185.
24Note
de Maurice Zundel, [se référer à l’ancien missel] : Ce
qu’exprime admirablement la secrète du IXe dimanche
après la Pentecôte : « Accordez-nous, nous vous en
prions, Seigneur, de nous approcher dignement de ces Saints
Mystères, puisque toutes les fois qu’est célébré le mémorial
de cette Hostie, c’est l’œuvre de notre Rédemption qui
s’accomplit. »
25Phil
II,7 : trad. Crampon.
26Saint
Thomas III, q. 76, a.5.
27Cor
1, XI, 29.
28Jean,
VI, 63.
29pp .387-390.
30Il
y a des cathédrales inachevées… et des églises abandonnées….
31St
Paul le dit et le redit.
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