mercredi 6 février 2019

Sens de l'Eucharistie avec Maurice Zundel


L’Eucharistie

à la lecture de Maurice Zundel

Antoine Schülé



Introduction

La perfection de la messe m’a été révélée, initialement dans mon jeune âge, par la façon dont Maurice Zundel la célébrait. Je n’ai réellement perçu toute la puissante Beauté du Saint Sacrement qu’en relisant le Nouveau Testament à la lumière de ses écrits, principalement avec la Poésie de la Sainte Liturgie 1.

Sa source principale est l’Evangile de Jean, les Épîtres de Saint Paul et les commentaires de Saint Augustin et de Saint Thomas d’Aquin2. L’influence augustinienne prédomine sans aucun doute. Maurice Zundel apprécie la pensée de Thomas d’Aquin mais, dans des écrits plus tardifs, il reste prudent, voire parfois méfiant, face au thomisme3 qui en a découlé (car trop de raison peut conduire à un assèchement du cœur : or, le Christ parle autant au cœur qu’à la raison).

Sur la signification et la réalité de l’Eucharistie, il y a toujours eu de grands débats depuis deux millénaires et qui ne se limitent pas aux divergences avec les Réformés. Pour en parler simplement, il y a deux tendances opposées mais qui, en fait, peuvent se rejoindre : n’y voir qu’un repas ou4 n’y voir qu’un sacrifice. L’erreur trop commune est de dissocier ce qui fait un tout : c’est ignorer le caractère sacré d’un repas et d’un sacrifice. Déjà bien avant le Christianisme, le repas a un sens sacré naturel : retenons, et c’est essentiel, qu’une religion ne naît pas d’une abstraction5.

Pour comprendre Maurice Zundel et ce qu’il nous dit de l’Eucharistie, il est au préalable nécessaire de lire attentivement le chapitre 6 de l’Evangile de Jean6 : la manducation est bien réelle mais Jean est le seul, des quatre Évangélistes, à ne pas indiquer formellement le mode avec lequel cette chair et ce sang seront donnés (pour le savoir, il faut lire les autres Évangiles). Zundel nous invite à découvrir l’Eucharistie au-delà des signes pour en pénétrer toutes les profondeurs.
Il y a plusieurs niveaux dans la façon de vivre la communion : le signe accessible à tous et visible ; la réalité immédiate contenue sous le signe ; la perception, imparfaite pour une raison humaine privée de l’éclairage total de l’Esprit Saint7, du mystère ultime qu’est ce mystère de la Foi.

Le repas

Le repas est une action riche de significations. La tradition se perd mais des familles chrétiennes rendent encore grâce à Dieu à chaque repas, parfois avec leurs hôtes quand ils en ont. L’heure du repas, qu’il soit modeste ou festif, est un temps de partage d’amour (de celles et ceux qui l’ont préparé) et d’amitié (de celles et ceux qui sont invités à le partager). Il existe différentes prières d’avant et d’après le repas qui s’adaptent à des contextes liturgiques particuliers8.
En Suisse rurale, comme Maurice Zundel se plaît à le dire, être invité à partager la soupe du soir est un grand signe d’amitié, de confiance : une modeste soupe partagée, le pain et le fromage fractionnés dans une maison d’alpage signifient plus que le simple acte biologique qui consiste à se nourrir.

Le Christ a lié le sacrement de l’Eucharistie au rite du repas. Après Sa Résurrection, Il s’est manifesté à ses disciples dans la fraction du pain. Pourquoi ?

L’expérience du repas dans la vie humaine est une expérience fondamentale depuis l’apparition de l’homme sur la terre. Ainsi, l’homme expérimente qu’il ne peut pas exister de façon autonome : oui, il appartient à un grand tout qui est l’univers, le cosmos. Les écrits du Moyen Age nous le disent avec une grande force alors que le mot « écologie » n’y était pas prononcé. Après un repas, l’homme renouvelle sa vie en lien avec la terre dont il est issu par la volonté de Dieu. Le repas est une expérience vécue avec les autres : toute la chaîne humaine qui a permis à cette nourriture et à cette boisson d’être disponibles et apprêtées pour satisfaire non seulement la faim et la soif mais encore la joie de la vie. C’est aussi une expérience vécue avec l’univers. Comment, en cet instant privilégié, ne pas y voir Dieu Créateur et la beauté comme la bonté de Sa Création ?
Le temps d’un repas est aussi une prise de conscience de la solidarité de Dieu avec les hommes comme de la solidarité des hommes entre eux. La messe est ainsi la plus belle manifestation de Dieu, de la vie divine car la messe est un double repas : le pain et le vin nourrissent l’âme des fidèles. C’est ce temps où le Christ est l’amour qui se donne à l’humanité, tout spécialement lors de l’Eucharistie.

Le pain et le vin

Le symbolisme du pain est connu : l’eau lie la pâte et le feu cuit ; les grains de blé forment une farine que l’homme travaille, encore une fois, pour en faire un pain ; le grain meurt en terre pour porter du fruit. Celui du vin aussi : des multitudes de grappe produisent le vin, résultat du long et patient travail du vigneron, pas toujours récompensé selon son labeur. Nous sommes face à des allégories pédagogiques, belles et utiles, mais qui n’ont rien de sacramentelles. Il faut aller plus loin.

Le Christ se révèle en vérité avec les yeux de la Foi : suivons Saint Paul dans sa Première lettre aux Corinthiens (V,7-8) pour donner tout son sens au pain consacré et partagé à la communion :
« Frères, purifiez-vous du vieux levain pour être une pâte nouvelle, puisque vous êtes des pains azymes. Car le Christ, notre Pâque, a été immolé. Célébrons donc la fête, non pas avec du vieux levain, non pas avec du levain de malice et de perversité, mais avec des azymes de pureté et de vérité. ».
Ce court extrait est une invitation pressante du Christ, ressuscité à une vie nouvelle lors de sa Pâque, pour qu’à Sa suite, tout croyant puisse devenir un être neuf, soit en renonçant, en toute liberté mais aussi en toute connaissance, aux ferments mauvais9 qui pourrissent la vie humaine, soit plus simplement en commençant ou poursuivant une vie qui conduit vers Dieu, avec les renoncements nécessaires10 et en cultivant les dons reçus, multiples et différents.

Repas spirituel

La Sainte Cène est un repas spirituel constitué de deux éléments : un aliment et une boisson. La vigne représente souvent dans la Bible le royaume de Dieu. A trois reprises, les Évangiles mentionnent clairement la coupe présentée par le Christ comme une acceptation de son sang qui sera versé pour sauver le monde. Le pain symbolise le travail de l’homme avec le fruit de la terre et aussi celui de Dieu en l’homme (dur travail de Dieu jusqu’à la Croix).
Il est évident que la pain et le vin deviennent corps et sang du Christ uniquement par le récit de l’institution : « Ceci est mon corps.... Ceci est le calice de mon sang... ». La consécration eucharistique nécessite rites, prières, actions de grâce à Dieu et foi. Lœuvre du célébrant avec les fidèles est la manière voulue par le Christ et, à Sa suite, par l’Église. Maurice Zundel insiste dans ses homélies sur un aspect précis : il faut que les fidèles aient la Foi. Sans la foi, tout cela ne serait qu’un acte magique parmi d’autres ! L’adhésion du cœur du fidèle est primordiale dans l’acceptation du mystère11 que révèle le Christ. Oui, la liturgie de la Sainte Cène est un acte prodigieusement spirituel pour être valide.

A la différence des Protestants, Maurice Zundel affirme la présence « vraie, réelle et substantielle » du corps et du sang sous les apparences du pain et du vin. Le Concile de Trente dit bien que ce sacrement est le « symbole » d’une réalité sacrée et Zundel insiste, en plus, que l’Eucharistie est un mystère de foi.
A ce sujet, il y a eu de grands débats et bien des polémiques12 chez les théologiens, sur plusieurs siècles et encore de nos jours  : un excès de recherche, au moyen de la seule logique notamment, a fait oublier l’acceptation de ce qui reste un mystère, durant notre vie humaine, ouverte cependant au divin, avec l’âme. Toutefois, que ceci n’interdise pas une méditation du mystère. C’est ce qu’accomplit Maurice Zundel.
Et découvrons ou redécouvrons ce qu’il nous en dit. J’aurais pu citer bien des textes13 mais son message est très clair, sans ambiguïté dans son œuvre majeure que je prends en référence ci-dessous.

Du Poème de la Sainte Liturgie :

Le mieux est de débuter par son commentaire du Credo, où il écrit à propos de « Je crois à l’Église Une, Sainte, Catholique, Apostolique » et dans l’esprit de l’extrait de Saint Paul qui précède :
«[Je crois en] l’Église visible comme l’Hostie, et ineffable comme Elle, l’Église qui est Jésus en l’humanité épousée. L’Église qui est une « Personne » dont ces quatre « notes14 » dessinent la figure. »15
Le Christ Lui-même parle aux Douze lors de la Saint Cène de façon explicite « Il faut que meurt... ». Pourquoi ? :
« Son humanité16 en effet Lui était devenue un piège. Il fallait soustraire à leurs yeux cette chair qui Le voilait au regard de leur âme, cette chair si souverainement spirituelle, cependant, à laquelle ils attachaient obstinément leurs ambitions de chair. »17

Le soir du Jeudi Saint, par la communion, nous revivons le passage de la « chair crucifiée » à la « chair glorifiée » :
« C’est ainsi déjà qu’elle leur est proposée ce soir sous le signe qui le communique véritablement, sous la figure du pain, où l’élément visible offre juste le point d’appui dont les sens ont besoin pour épouser à leur manière, la réalité de la présence que le Sacrement nous dispense : mais où les sens ne peuvent rien pressentir s’ils ne sont devenus comme intérieurs à la foi. »18

Zundel accordait une grande importance au silence lors de la consécration et il l’observait même dans les années 70, tout en respectant la nouvelle liturgie en cours. Pourquoi ce silence nécessaire ? Observer le silence pour entendre l’ « Éternelle Parole » qui devient le « Verbe silencieux » présent dans l’Hostie19 :
« Tous les discours et tous les raisonnements, toute l’éloquence et toutes les sciences, toutes les méthodes et toutes les psychologies, tous les mots d’ordre et toutes les suggestions, ne valent pas une minute de silence, où l’être en état d’entière ouverture se livre à l’étreinte de l’Esprit. »20

Face au Saint Sacrement, Maurice Zundel a ce cri du cœur :
« O Dieu qui êtes un secret si délicat que l’intériorité la plus pure de la plus intime dilection peut seule en percevoir le murmure ! »21

En acceptant la mort sur la croix, le Christ a accepté la pauvreté la plus totale : renoncer à son corps pour l’offrir afin de sauver tout homme ayant une foi vivante et donc vécue :
« Car c’est la table du Pauvre qui est le centre de la divine Liturgie. Il n’y a sur la nappe claire que ce morceau de pain et cette goutte de vin que le journalier emporte avec soi dans son panier flétri22 : « Donnez-Moi votre vie telle qu’elle est, et j’en ferai Ma vie telle qu’elle est. ». Telle est la religion du Fils de l’homme et telle sa liturgie.

Il nous a pris au point le plus matériel, au point le plus élémentaire de notre vie charnelle, dans le besoin de manger. Et Il nous a appris à manger saintement, à manger divinement, à communier sous la fragilité du Pain au Roi immortel des siècles, et à étancher notre soif dans le calice de Son Sang, à l’eau qui jaillit à la vie éternelle.

Si la nourriture même a pu être transsubstantiée, si son être a pu céder à l’invasion mystérieuse du Seigneur et s’effacer en Lui, pour n’être plus que le foyer ineffable de Sa Présence, qu’est-ce qui pourra échapper à l’assomption divinisante de son étreinte fraternelle ? »23

Et voici l’extrait exprimant le mieux toute la méditation de Maurice Zundel sur la communion qui, pour être la plus parfaite possible, doit réunir plusieurs conditions :
« […] la veille de Sa mort Il offre à Ses apôtres et à tous les croyants de l’avenir cette nourriture, si austère et si suave tout ensemble, de Sa chair crucifiée et Son sang répandu.

Il ne pouvait nous proposer moins que la nourriture dont Il s’était nourri, en la mystérieuse pauvreté de son humanité entièrement désappropriée de soi : « Ma nourriture est de faire la volonté de Mon Père. ». Il nous appelait - Il nous appelle toujours - à cette ineffable pauvreté où la dépossession de nous-mêmes lui permettra de dire Moi par nos lèvres, par nos cœurs, par nos vies : « Ceci est Mon Corps, ceci est Mon Sang. »

Que signifierait, aussi bien, cette appropriation de la Mort rédemptrice du Sauveur, dont ces paroles sont le mémorial, si elle ne s’accompagnait d’un dépouillement de nous-mêmes proportionnel à l’enracinement en nous de Sa mystérieuse vitalité ?

Ce ne sont pas, sans doute, nos dispositions qui donnent leur efficacité aux paroles sacramentelles. L’acte rédempteur nous est offert, nous est rendu véritablement présent dans toute sa plénitude24, à chaque consécration, quelque état que nous y apportions. Il n’en est pas moins vrai que nous l’assimilerons vraiment qu’autant que nous le ferons nôtre par ce dévêtement de notre moi, que les paroles consécratoires évoquent avec tant de force : Ceci est Mon Corps, Ceci est Mon Sang.

C’est dans la mesure où ce dévêtement aura été véritable que s’accomplira aussi le revêtement qui s’exprime et se consomme dans la Communion.

On a insisté avec raison sur la réalité de la présence eucharistique. On ne l’affirmera jamais avec assez de reconnaissance et d’admiration. C’est le plus émouvant contact que nous puissions avoir avec ce qu’un mystique a osé appeler « l’humilité de Dieu », avec ce que saint Paul appelait avec plus d’audace encore : « l’anéantissement25 » de Dieu.

Mais cette source toute-puissante et anéantie qui remplit le silence de ses muettes clameurs, et qui contient son bouillonnement dans une possession si paisible que la flamme de la petite lampe en semble seule concentrer toute l’ardeur, cette source de vie éternelle ne révèle son mystère qu’aux humbles de cœur, aux disciples du silence, à ceux qui savent écouter avec la parfaite docilité d’un âme entièrement réceptive.

Elle redoute les mots, et elle a quelque raison de le faire.

On a parfois trop oublié, en effet, que la présence eucharistique, pour être infiniment plus réelle qu’aucune présence locale, n’est pourtant pas réductible à une présence locale26.

On a du même coup perdu de vue que cette Présence s’offrait à nous sous le voile des espèces, et qu’entrer au contact avec celles-ci n’était pas encore entrer en contact avec Celle-là. Le contact matériel avec les espèces, en effet, n’est que le sacrement d’un contact spirituel avec l’Hôte bien-aimé de l’âme, si d’ailleurs l’âme est ouverte à cette divine visitation.

Le ciboire qui contient les espèces est incapable d’un tel contact, et de même l’âme qui se refuse, encore « qu’elle mange et boive sa propre condamnation, ne discernant pas le corps du Seigneur. »27.

Mais nous ne voulons pas insister sur le mode, d’ailleurs ineffable, de la présence eucharistique, nous bornant à souhaiter la plus grande pureté de langage dans une présentation qui doit demeurer toujours « esprit et vie »28. »29

Conclusion

Ainsi, Maurice Zundel défend ce que l’Église dénomme la transsubstantiation : elle reste la meilleure explication de la Présence réelle que la Foi nous invite à percevoir. C’est le meilleur raisonnement humain pour approcher une réalité divine : acceptons le mystère de Dieu car Sa Parole, faite chair en Christ, a déjà suffisamment de quoi alimenter notre raison humaine !

Il veut nous faire sortir de cette vision enfantine qui imagine le Christ enfermé dans une hostie, dans une custode ou dans un tabernacle. L’Hostie c’est beaucoup plus que cette vision réductrice : l’Hostie établit ce lien spirituel avec l’Essentiel qui est Dieu. Dieu ne se cache pas sous les espèces consacrées : Il se révèle.

Prier devant le Saint Sacrement ou le Tabernacle est très important pour Maurice Zundel : c’est s’ouvrir à un cœur à cœur avec Dieu, c’est le temps de communion entre deux intériorités où le « moi » s’efface, se vide autant qu’il le peut pour laisser place à Dieu.

Notre cœur, au moment de la communion, est invité à devenir la cathédrale de Dieu30 : quel défi ! Vivre la communion dans cet esprit est une source de joie intérieure que je souhaite à tout croyant !

Communier c’est donner son adhésion pleine et entière au Christ : sans celle-ci, c’est un sacrilège de l’âme31.

La Tourette, le 4 décembre 2018

Indications bibliographiques

Maurice Zundel : Poésie de la Sainte Liturgie. Œuvre St. Augustin. St Maurice (CH) / Desclée de Brouwer. Paris. 1954. 440 p.
Une initiation à la Sainte Messe inspirée des méditations de l’Evangile de Jean et des Épîtres de saint Paul. Consulter principalement : pp. 175 – 336.

Maurice Zundel : Vivre Dieu. L’art et la joie de croire. Presses de la Renaissance. 2007. 288 p.
Recueil de textes choisis et commentés par France-Marie Chauvelot : pp. 234-245.

Marc Donzé : La pensée théologique de Maurice Zundel. Cerf . 1981. 340 p.
Lire plus spécialement : pp. 222-226.

Marc Donzé : Témoin d’une Présence. Inédits de Maurice Zundel. T. II. Tricorne. 184 p.
Lire plus spécialement : pp.49-56.

Maurice Zundel : Un autre regard sur l’Eucharistie. Le Sarment. 2001. 224 p.
Textes inédits choisis et présentés par Paul Debains.
A lire de préférence après avoir pris connaissance de la Poésie de la Sainte Liturgie.

1 Maurice Zundel : Poésie de la Sainte Liturgie. Œuvre St. Augustin. St Maurice (CH) / Desclée de Brouwer. Paris. 1954. 440 p. Une initiation à la Sainte Messe inspirée des méditations de l’Evangile de Jean et des Épîtres de saint Paul. Consulter principalement : pp. 175 – 336.
2Saint Thomas : 3aP., q. 74, a. 2 et a. 2 2m et a. 6 ; 3a P. q. 64, a. 8, 1m et 2m.
3Il n’y a pas lieu ici de débattre sur le vif débat entre augustinisme et thomisme.
4Exclusif selon certains.
5Cet aspect mériterait d’être développé.
6Lire Saint Augustin est son commentaire de l’Evangile de Jean quant à ce chapitre 6, disponible gratuitement sur Internet.
7Ce que l’âme découvrira dans la gloire de Dieu.
8Bénédictions de la table. Chalet-Tardy. 1990. 40 p. Livret pratique, avec une introduction aux prières du Père Teysseyre, chapelain de Lourdes.
9Des déterminismes, la seule biologie ou des instincts non dominés qui peuvent susciter bien des maux.
10D’où l’utilité de pratiquer l’examen de conscience afin de vivre en vérité et, plus encore, de défendre la vérité (ce qui n’est pas toujours le plus facile).
11Le mystique accepte le mystère comme Maurice Zundel le fait sans renoncer à méditer sur celui-ci. Le gnostique veut tout expliquer par la raison, par sa logique : se limitant à son seul raisonnement, il commet le péché d’orgueil par excellence.
12D’où l’utilité des Conciles pour discerner avec l’aide de l’Esprit Saint ce qui est en accord avec la Parole de Dieu.
13En fin de cet article, je vous suggère quelques pistes de lecture parmi d’autres.
14Notes musicales car l’Hostie est accueillie dans le silence pour entendre la Parole de Dieu qui prend ainsi vie, s’écrit ou se dessine, dans le cœur de l’homme de foi (qui, ainsi, s’unit à Dieu, se sanctifie et devient un modeste témoin de la Parole qui renouvelle le monde quand elles se font entendre dans le monde).
15P. 173.
16L’humanité du Christ, Dieu ayant pris chair humaine.
17P. 180.
18P. 181.
19Le Verbe s’est fait chair.
20pp. 182-183.
21p. 183.
22Morceau et goutte ne sont pas dépréciatifs mais signifient l’humilité de Dieu pour nous faire connaître et partager Sa Présence.
23pp. 184-185.
24Note de Maurice Zundel, [se référer à l’ancien missel] : Ce qu’exprime admirablement la secrète du IXe dimanche après la Pentecôte : « Accordez-nous, nous vous en prions, Seigneur, de nous approcher dignement de ces Saints Mystères, puisque toutes les fois qu’est célébré le mémorial de cette Hostie, c’est l’œuvre de notre Rédemption qui s’accomplit. »
25Phil II,7 : trad. Crampon.
26Saint Thomas III, q. 76, a.5.
27Cor 1, XI, 29.
28Jean, VI, 63.
29pp .387-390.
30Il y a des cathédrales inachevées… et des églises abandonnées….
31St Paul le dit et le redit.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire